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Choses vues entendues sues
15 mars 2020

Le moment de vérité?

Cà y est; la France est entrée dans la phase 3 de l'épidémie venue de Chine et qui balaye le monde à une vitesse d'éclair, un peu à l'image des "communications" par whatsapp ou autres.
Bien sûr, comme les autres et même plus que les autres, je suis accablé car "il ne manquait plus que çà ici; outre cette gouvernance maudite, outre les troubles sociaux sans fin, outre la malheureuse "réforme" des retraites, outre les gilets jaunes qui, eux, continuent à manifester en nombre, interdiction ou pas, outre le chômage massif, outre l'inflation, outre l'état de déliquescence généralisée de nos infrastructure vitales, outre les ponctions massives opérées sur tous les services publics, outre la fiscalité qui épargne les riches, outre le discrédit de ce pays qui ne compte plus beaucoup sauf comme marchand de mort, outre les fractures multidimensionnelles, outre la  souffrance au travail, outre le désarroi des jeunes, outre le délaissement des personnes âgées (qu'elles crèvent enfin ou qu'elles nous laissent leur fric si elles sont un peu aisées) il y a maintenant ce virus couronné; sans doute que, à l'image d'une société abrutie par la performance et le productivisme absurde, ce virus "se devait" de lui aussi être évalué comme tout et tous. Une aabsurdité de plus dans un monde où ne compte plus que la valeur d'usage de l'Homme devenue chose parmi les choses.
L'humain ne compte plus; seul les indices boursiers émeuvent encore.
Je l'ai déjà dit: nous sommes entrés dans un nouveau type de régime: une dictature qui avance masquée.
J'avoue que je ne comprends pas: soit il faut prendre les précautions multiples qu'on nous serine à longueur de temps sur le ton du père qui chapitre ses gosses turbulents et alors pourquoi ces élections? soit ce n'est pas si grave que çà et pourquoi ce climat de guerre?

Je suis à la fois angoissé (je l'étais déjà pour n raisons) et perplexe car les fake news se portent bien (j'apprends qu'un médecin nous dit que, après tout, cette maladie est une grippe, voilà tout (sic: si c'est une grippe quel en est le vaccin?) un autre nous vend sa solution-miracle: boire de l'eau etc; la vérité n'a plus bonne presse car toutes les valeurs s'effondrent en même temps (liberté; il ne reste plus que celle de s'exprimer, un peu; égalité, mon oeil; fraternité, tu parles avec ce peuple déjà réservé et distant et à qui on recommande de l'être davantage; je suis en désaccord avec M. Philippe; les français ne sont pas un peuple gai ou alors c'est pur semblant ou alors il le fut (cf les films de l'entre deux guerres; les gens chantaient dans les rues en choeur, partition en main); les français (ou les parisiens) sont froids, distants, formalistes et ronchons et ne vous invitent chez eux (je parle des voisins) que pour débattre de choses sérieuses et ennuyeuses, telles que les nouvelles charges de gestion. Ce peuple est nombriliste, indifférent et intolérant. 
Petit bémol je le concède; la mondialisation ratiboise les différences et lorsque je m'informe sur ce qui se apsse ailleurs, on me répond que çà va mal. merci la mondialisation qui en rajoute une couche!
Je peux le dire d'autant que j'ai pas mal voyagé et que je suis né sur la rive sud de la Méditerranée.

Mais les temps ont changé, je le sais, et des deux côtés de la mer-cimetière qui fut pour moi celle de l'ailleurs bienheureux.
Une chappe lugubre est uombée sur cette ville qui n'est plus que l'ombre de ce qu'elle fut.


Je justifie enfin mon titre.
Moment de vérité oui car les êtres sont sommés de chercher au fond d'eux-mêmes ce qu'ils ont de courage pour résister à cette Crise, ne serait-ce que pour faire avec ce mélange qui rend fou, d'alarmisme et de réassurance en même temps. le chien de Pavlov, je le arppelle est devenu fou à force d'être soumis à des stimuli contardictoires. Nous ne sommes pas de chiens mais quand même nous en sommes proches...
Moment de vérité car nous devons vivre une nième épreuve avec de très gros sacrifices.

Et chacun est à la question; suis-je lâche ou capable d'affronter cette austérité qu'on me dicte? Jusqu'où suis-je prêt à l'affronter et avec quelles ressources?

Qu'est-ce que la Vie? Combien suis-je prêt à sacrifier de cette vie pour la garder?
Cette nième calamité qui nous frappe de plein fouet et ressemble si fort à ce règne du désastre nous réveille et nous accule à choisir, à nous interroger sur ce sens de la vie qui pour certains vacille, pour d'autres n'est pas un sujet, pour d'autres enfin doit être affronté dans toute sa violence et toute sa nudité.

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