Angoisse...

Ma vieille amie, ma plus vieille amie est réapparue avec ce virus entouré de piques rouges à la fois connu et nouveau, venu de Chine et qui - seule information rassurante - stabilisé dans l'Empire du Milieu: l'angoisse; hier dimanche chez moi, j'avais de maux de tête et je me tâtais le front; il semblait chaud...La fièvre? Je l'ignore.
Mais surtout l'angoisse, sous-jacente et l'hypocondrie et les informations obsédantes et contradictoires; que faire alors que des mesures draconiennes ont été prises en France: fermeture de tous les lieux de "sociabilité" et transports en commun qui exposent à la contagion; passage en pharmacie et rupture de stocks en masqueq de protection et en gel; pourquoi alors nous dire que nous sommes parés?

L'angoisse, tapie en moi, se réveille, déjà présente suite aux événements intimes; je me suis même querellé avec le jeune homme que je connais par textos interposés, étant de nature très jaloux; je le regrette vivement et m'en suis expliqué cette nuit. trop de soucis dans ma tête en ce moment; cette affaire du virus vient encore me plonger dans un vif désarroi.

De plus quid de mes élèves qui pour moi représentaient un pôle de réconfort?

Plus d'activités de la loge et des autres aussi du reste.
Que faire?

Du coup, je me suis mis à lire; il y a des limites à la lecture.
Il ne me restait que la méditation dont j'ai doublé la durée: quatre fois 30 minutes.

Un temps de pose et de pause mais rien de très probant cependant; je dois attendre comme les autres; chacun ses problèmes, je le sais; hier on m'a appelé; un membre de la loge, septuagénaire, diabétique et ancien fumeur; mais j'étais d'un humeur massacrante, ce que je lui précisai. Comment faire jouer civisme et solidarité dans une société égoïste? Comment faire appel aux personnels de santé dont on a méprisé constamment les demandes?
Et voilà que, comme avec une baguette magique on trouve des financements; je croyais que les caisses étaient vides?
Il va falloir payer de manière ou d'une autre.
J'avoue que j'igonre quoi faire ce matin, ayant une élève, ce qui suppose de prendre le métro, lui-même moins fréquent, donc être proche des usagers avec risque possible...
Etonnant que les consignes varient de jour en jour; je comprends que l'on doive suivre en temps réel les informations de terrain, vu la radicale nouveauté de cette pandémie.

Mias ce n'est pas tout; sur Internet, les remèdes -miracle fleurissent comme boire de l'eau (!).
Je ne crois qu'à moitié le triomphalisme de ce gouvernement qui s'est montré auparavant si peu à la hauteur des enjeux. Témoin le manque de gel et de masques; on peut imaginer ce qui se passe dans les hôpitaux.
Mais nous sommes paraît-il les meilleurs au monde; ah! un médecin sur un plateau exprimait son agacement; on est les meilleurs en tout?

Il faudra bouleverser totalement mon mode de vie; je ne suis pas le seul certes mais je suis seul et on répète que les seniors ne doivent surtout pas être visités.

Superbe, la France macronienne qui continue à collectionner les désastres!