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Choses vues entendues sues
9 mars 2020

Qui sommes-nous vraiment?

Parfois j'en suis à me demander si le propre de l'humain n'est pas dans le mal-être, non pas parce que c'est mon cas mais parce que c'est celui de beaucoup de gens autour de moi, jeunes ou vieux.
L'un se plaint de ses parents trop proches ou pas assez, l'autre de son conjoint, les troisième d'échouer dans ce qu'il entreprend; même ceux qui nous paraissent "tout" avoir de  cette vie: intelligence, amitiés, descendance, fortune, réputation ne sont pas heureux.
Bien sûr, d'autres par pudeur ne diront rien de leur "malheur" mais si on creusait on verrait apparaître leur mal de vivre; d'autres encore s'étourdiront dans les plaisirs, preuve par l'absurde que çà ne va pas si bien, d'autres encore verrouilleront soigneusement leurs affects; d'autres traceront leur route en faisant le mal autour d'eux et d'autres useront de médicaments ou de drogues pour "endormir" la douleur d'exister; d'autres fuiront dans l'action...

J'en suis à me demander si ce n'est pas, cette difficulté de vivre qui est la signature même de cet acquis de l'Evolution, la conscience...
La conscience est un don car elle nous éveille à nous-mêmes et au monde et est le préalable de toute création, de toute invention, de toute capacité d'admirer la nature et l'art.
Je pense que nos amies les bêtes ont aussi un embryon de conscience, du moins les plus proches de nous.
Je me souviens d'un vétérinaire qui n'admettait pas qu'un chat  sentait presque comme nous.
Je ne suis pas d'accord même si je n'ai pas d'animaux de compagnie.

La conscience nous met en rapport avec le monde, les autres et nous-mêmes et alors un décalage se révèle, entre ce que nous sommes et ce que nous aurions voulu être, ce que nous avons et ce que nous aurions voulu avoir, ce que nous vivons et ce que nous aurions aimé vivre.
Il manque toujours quelque chose pour être "heureux".

C'est ce manque à être et cette conscience du manque qui fait que nous sommes justement humains.
A nous de faire de ce manque soit un tremplin soit une source inépuisable de plainte ou de maltraitance des autres soit une raison de vivre...et d'être (superficiellement) comblés.

je m'aperçois en relisantq ue je n'ai pas traité mon sujet mais ce glissement n'a-t-il pas un sens?

J'ai en afit répondu à la question en dérivant car  le décalage dont je parlais a sa source aussi dans les images qu'on nous colle quoi qu'on fasse.
Non je ne suis aps celui qu'on croit que je suis: toujours en deçà toujours au delà toujours ailleurs...
Ainsi le jeuen mexicain que je connais actuellement en avcances dan son pays me demande des nouvelles de ma santé; et çà a le don de m'énerver, parce que çà me renvoie à ma situation de personne "tenue" à avoir des maladies.

Le jeune saussi, on leur colle des étiquettes et les pauvres et les riches etc.
Je n'aime pas ces étiquettes mais on ne peut les éviter sitôt que l'on viot en société.

Nous n'aimons pas être réduits à des images souvent de simples projections ou des téréotypes faciles.
Je ne em suis pas tant éloigné du sujet. Encore un écart entre ce que je suis et ce que l'on pense que je suis.
Notre conscience de l'écart, parfois écartèlemnt dit quelque chose de cet abîme que nous sentons obscurément en nous. 
et il ya quelque chose de poignant dans cette impossibilité de délimiter clairement cette profondeur abyssale qui fait peur et dont nosu nous défendons,chacun avec ses moyens.

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