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Choses vues entendues sues
18 octobre 2019

Une petite respiration

Alors que le marathon administratif échevelé se poursuit avec, comme il se doit, les difficultés propres à ce temps qu'avant, on ne connaissait pas, je veux parler des queqlues 50 démarches à effectuer après le décès d'un proche (simple exemple: hier j'ai du envoyer trois plis à la M.G.E.N., Caisse de Sécurité Sociale de l'Education nationale, à l'organisme chargé du linge de ma mère à Bagneux (ne surtout pas compter sur eux pour le afire; il y aj toujours à exploiter même les morts) pour leur signifier de fermer le compte, à Malakoff Médéric, organisme de retraite complémentaire. Touj


Un ennui arrive rarement seul: je me rends à la Poste et on se trouve face à un hyperchoix: entre 5 et 10 formules d'expédition (mieux vaut en rire, vraiment, de ce monde de fou); ce n'est pas fini, l'employée, aimable (çà existe encore?) me demande d'aller vers les automates (j'adore!) mais ce qui devait arriver arriva: une dizaine d'écrans successifs mais à la fin du processus, après avoir renseigné les tableaux, je cherche en vain la touche validation; il n'y en a pas (je rappelle que je n'ai pas fait l'X); retour vers une autre employée, aussi aimable (bis) qui se contentera de recourir à la procédure à l'ancienne avec documents à compléter; perte de temps et près de 20 € pour le tout; qu'on le sache, l'argent "sort" en premier lieu et je crois que çà va durer longtemps: avance pour le notaire, frais d'obsèques, je laisse en deviner le coût; même prélevés sur le reliquat du comptede ma mère,  une partie est à notre charge.

Mourir en 2019 n'intéresse personne (oui quelques-uns heureusement; outre la petite famille et les relations, le business de la Mort) dans ces gigantesques mégapoles; j'ai souvent observé qu'un chien a souvent plus d'égards qu'un humain sous ces cieux; noter que je n'ai rien contre nos amies les bêtes, bien au contraire...

Et de plus mourir coûte cher, mais voilà on ne peut en faire...l'économie; les places sont chères à Paris: pour se garer, pour circuler, pour se "balader" (cette fois au sens psychologique; çà devient impossible de "déambuler"; en quelques minutes, vous avez trois personnes, très pressées (?) sur vos talons, pour se distraire, pour se loger, pour mourir et tout nous indique que cette évolution est mondiale: plus c'est grand, mieux c'est, telle est la doxa...L'ouvrage célèbre "small is beautiful" a duré le temps d'un été. Rendement et surpopulation ont eu le dernier mot...

La petite respiration: une lectrice fidèle et sincère m'adresse de très jolies photos, textes à l'appui de son séjour mi-touristique mi-"médical à Aix-les- Bains; c'est reposant, voilà ma première impression au vu des photos, et agréable et charmant. Le récit est vivant, construit et intéressant.

De plus, tout cela me fait revivre mes propres cures en particulier à Divonne-les-Bains, la première fois avec ma mère et les deux autres seul.
Admirable payasage non loin de la frontière suisse, petit "pays" qui détend à le parcourir seulement; au programme (un peu contraignant il est vrai): massages par jets d'eau chaude, le patient debout (assez puissants) par le médecin, séances de solarium, balades autour d'un lac proche, possibilité de virées à pied en Suisse voisine, massages par kiné, le corps allongé...

De plus, bibliothèque, spectacle divertissant des "touristes" helvètes en Mercédès pour jouer au Casino des lieux, promenades guidées dans les environs: la forêt, l'eau, la montagne, la possibilité de visiter la belle cité de Genève en car...
Bref une vie de coq en pâte...

Mais un hic, la dernière fois, je m'étais trouver un hôtel convenable, seul à ma table et avec des voisins atteints de mutisme chronique; ce que je signalai dans l'enquête post-cure (une vraie manie, ces évaluations inspirées du monde, comme il se doit, des affaires) l'impossibilité d'échanger avec les voisins du restaurant.

"On" a très mal pris; peu de temps après me parvenait une...facture, et je suis toujours en règle sur ce chapitre.
On n a pas apprécié. Je décidai de ne plus  faire de cures en ce lieu; je n'aime pas trop ces procédés de représailles.
Faudrait savoir: si on demande votre avis vous le donnez avec sincérité; que je sache, une enquête sert justement à pointer et ce qui va et ce qui ne va pas.
Sans compter que l'anxiété plus ou moins chronique est un peu améliorée mais non décisivement, soyons clairs. Alors détente pour détente, allons à la campagne, à la montagne, visiter le "jardin de la France".

Je n'ai pas besoin de cure, non que je me porte merveilleusement, non: l'âge et ses outarges, c est pour tous: processus physiologique, physique, psychologique, psychosociologique qui nous atteint tous; mais chacun est touché divresment et plus ou moins, plus ou moins vite. On n'échappe pas au temps...

 

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Commentaires
M
Merci Jean Louis. Oui, je déconnecte dès que je passe la porte des thermes, et ça je n'y arrive jamais à la maison et ça fait un bien fou, je sais que la cure n'est pas un miracle, mais l'ensemble de bien être que nous ressentons est génial.<br /> <br /> J'ai adoré votre phrase :<br /> <br /> La vie est faite d'une suite de moments dont chacun a sa valeur; la vie est<br /> <br /> un art l art suprême. Oui un Art suprême.<br /> <br /> Je recommence à 16 h j'aurai une pensée pour vous..<br /> <br /> je vous embrasse.
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M
Bonjour Jean Louis,<br /> <br /> Ah ! ces épreuves administratives qui suivent le décès d'une personne très proche, je les ai eu 4 fois. Elles sont obligatoires et nous montre combien la France est engluée dans la paperasse. Quant aux Cures Divonne est dans mon département limitrophe avec la frontière Suisse. Moi je suis un peu plus bas. Après 3 jours, je note plusieurs choses : bien être déstressant, bienfait que l'on s'occupe de moi, soins agréables , bel endroit face aux montagnes et au lac du Bourget. Mais je vous rejoins à 100% dans le fait que les gens au mutisme chronique sont en majorité, sans ouverture, qui ne cherchent absolument pas à converser avec ses voisins pendant certains soins, regardent fixement dans le vide, avec des visages fermés, très peu de sourire, qui deviennent tout de suite agressif quand ils se rendent compte que vous vous trompez de peignoir de bains au retour de la piscine . Il n'y a pourtant pas mort d'homme. Oui les gens sont de plus en plus fermés, et désagréables, ils ne savent plus sourire. Alors que nous sommes dans un endroit idyllique où le temps s'arrête pour penser uniquement à notre bien être, chose que l'on ne fait jamais ailleurs. Ce n'est pas là, ou ailleurs que je me réconcilierai avec l'humain en général. Bonne journée je vous embrasse. Edith
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