Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Choses vues entendues sues
6 septembre 2019

Les temps ont bien changé Germaine!

Retrouvé hier mon "ami" italien, qui m'avait "enquêté" pour entrer dans une obédience que j'ai quittée pour retrouver celle qui était mienne juste avant après avoir "erré"; lui y est resté. Je précise que mon parcours est très zigzaguant: gldf puis gltmf puis micro-obédiences "pour voir" puis gltso actuellement (6ème de France) où çà va à peu près...Mais je suis trop naïf qu'en sais-je après tout?


C est ce Monsieur qui a joué les entremetteurs pour me faire réintégrer à la gltmf; ce n'est pas aisé, croyez-moi, de revenir là d'où on est parti.

 

Retard imporatnt suite aux chantiers d une ville de plus en plus difficile à vivre.

J en ai "profité" pour engager avant la conversation avec un homme assez jeune perdu, un peu saoûl et cela m'a apporté et à lui aussi...la vie terrible de nombre d habitants de ce pays, déclassés faute à un système impitoyable...

M. arrive enfin; il a à peu près mon âge; je le trouve vieilli (qui ne vieillit pas?) mais en forme; retour de Pérouse en Ombrie où il retrouve des membres de sa famille.
Il a quitté l Italie très jeune parce qu il ne s entendait pas avec son beau-père; famille milanaise très cultivée; le père ingénieur d'origine triestine à l esprit Mitteleuropa. A Paris ne sachant pas un mot de français, il doit se "débrouiller" coûte que coûte mais il parvient à se faire sa place au soleil. Je le trouve bavard et d humeur assez joyeuse (ah ces italiens!)

Au restaurant Via del Gusto, bien entendu, rien ne se passe comme prévu; il parle français à "ma" serveuse, me paye le repas et choisit le menu, laissant tomber les spécialités du chef. Je lui posai une question sur l'étét de la "pauvre" Italie, rien...

Et je lui confirmai mon adhésion au bouddhisme (il a paru surpris mais intéressé) et le triste état de ma mère (lui-même a perdu il y a peu sa mère à Milan à l'âge de 101 ans; mais il pense que c est un an de trop; dur!).

Nous avons surtout débattu de ce qui l'intéressait, moi aussi mais moins, à savoir ce qu'il en est de cette institution très ancienne, héritière des constructeurs de cathédrales, active sous la Révolution, puissante aux USA avec Washington et Benjamin Franklin comme membres éminents mais actuellement plus vouée à l "humanitaire mondain"; ailleurs bien des noms célèbres seraient à citer; en France cette institution initiatique et philanthropique a joué un important durant la 3ème république...Les nazis ont commencé leur occupation par la mise à sac des loges et la publication de noms de "Frères", ce qui a déclenché la colère de la population; bon point!

Mais maintenant?

Tout a changé de nos jours sous l'empire de l Argent-roi.

180.000 personnes, de grandes obédiences illustres qui tiennent mais surtout des micro-obédiences qui se créent à la va-vite comme des start-up. Mais ce n est pas tout hélas copinage et coquinage sévissent souvent, plus la concurrence des think tanks au plan de la culture; ce qui fait que je me pose beaucoup de questions. Quid de la transparence des comptes sans compter que des personnages "douteux" ont pu franchir le seuil sans problèmes pour réhausser leur cv quitte à ne fréquenter leur loge qu'une fois par an!
Un vrai nettoyage s impose sinon on n y perdrait son âme...

Que reste-t-il alors de spécifique et de valable? L'italien est déçu par son obédience, réduite à un "club d'amis" où les rituel est bâclé ( c est un epu comme si à l églis le curé édcidait de remplacer la messe par une tombola) et devine les intérêts économiques égoïstes en jeu sous couvert de "fraternité internationale; je comprends à qui il fait allusion.

Que reste-t-il alors pour moi? Outre l'éthique des origines (deux pasteurs ont fondé au début du siècle des Lumières à Londres la FM actuelle dans le sillage de la Royal Society) et la fraternité sans frontières, un esprit "famille" pour le sans-famillel que je suis, l'occasion de me cultiver, des relations diversifiées (on peut trouver dans une loge des artistes, des chercheurs, des businessmen, des fonctionnaires, des jeunes, des vieux) mais pas de prolos (il n y en a pas dans les think tanks aussi du reste).

Et il est vrai une sincère chaleur lors des banquets après la ritualité obligée. dans une époque de froideur universelle.

Mais comme le dit si bien mon interlocuteur, la FM reflète la socéité de son temps. Inéviatablement; on n est pas dans un hors sol socio-économique: bien des gens, on le sent, souffrent (les classes dites "moyennes" semblent majoritaires)

On n est plus au temps de Mozart et de Goethe, frères illustres, mais de Mc Do, Amazon, d Uber et de la précarisation voulue par le,politque; je conseille le livre à venir de Thomas Piketty qui montre que ce que nous avons aujourd'hui est largement le produit de choix politiques (ISF, politique fiscale, redistribution etc)

 

Il n empêche, je regrette encore une fois le rôle moteur que fut celui de ces organisations au temps jadis...

Pour me consoler, j observe la faillite de toutes les institutions: partis, syndicats, presse, personnel politique, institutions religieuses.

Ceux qui ont la vedette: footeux, stars du show business, vedettes du CAC 40, politiciens véreux.

Germaine, tout fout le camp! je voulais dire...

Publicité
Publicité
Commentaires
Choses vues entendues sues
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 20 256
Publicité