Le retour du réalisme?

Je ne vais pas changer d'avis comme une girouette quoique l'époque que nous vivons impose de s'adapter, mais il me faut cependant être constamment vigilant. Ne pas s'adapter pour s'adapter. En ce domaine , le discernement est incontournable; si possible...

Hier soir forte crise d'angoisse difficilement réductible; la "raison" a fait que, en gros, j en ai compris le "sens". Cette crise était un avant-coureur de ce lundi, aussi jour de rentrée; de plus je suis resté cloîtré chez moi, typiquement la fausse bonne décision; on y gagne à court terme en sentiment d être l abri d un monde "féroce" (fantasme oui mais le fantasme vaut la réalité pour le psychisme) mais on y perd in fine; la preuve. Voir des gens en allant chez les japonais m aurait "coûté" mais aussi "changé les idées"... Tout se paye; c est curieux comme la vie ressemble à la comptabilité où tels frais peuvent être regardés comme dépenses donc perte ou investissements donc gains; cela dépend du point de vue...Enfin j ai essuyé deux déceptions; j attendais des sms...qui ne sont pas venus...
Deux leçons à tirer de ce pénible épisode: l importance du contact chez moi même si je ne le reconnais pas toujours et l inefficacité de la "prise en charge du symptôme par la simple raison...

Mais revenons à mon intitulé; de déboire en échec, ce régime semble osciller...enfin; "Jupiter" qui critique si bien son peuple devrait applique son sens critique lui bien français à sa propre personne!

Un certain nombre de mesures témoigne d une prise de conscience; il faut avouer qu il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas sentir les dégâts psychologiques causés par plus d un an de pouvoir...On a décidé l interdiction des molécules tueuses d insectes pollinisateurs, on s intéresse plus et publiquement au patrimoine national, un des plus riches au monde, on hésite sur la "retenue à la source" de l impôt, véritable usine à gaz, etc

Je ne retomberai pas pour autant dans mes errements habituels, mon incorrigible naïveté. On ne change pas comme çà mais il convient de reconnaître et saluer de timides remises en question.

On ne saurait gouverner un pays comme la France dans le mépris, l'arrogance et le favoritisme.

Dernière décision en date: réception des principales loges maçonniques mercredi non que ces organismes détiennent "la vérité"; je ne connais pas cette Dame, mais ses dirigeants sont porteurs de courants de pensée à la fois différents et unitaires sur l essentiel pour une démocratie. Les membres de ces sociétés à l exception des inévitables brebis galeuses (tout groupe humain en comporte) ont une pratique du libre débat, de la réflexion et du respect de l autre. En outre, loin du tumulte politicien ils sont rompus au travail collectif et individuel; on peut être assuré de leur capacité de recul, adossée à une longue tradition de réflexion.

Que l on soit pour ou contre ce type de rencontre, tous les Présidents précédents avient jugé utile de prendre le pouls de la société en recevant ces dignitaires car ils n ont d autre intêrêt à défendre que  l intêrêt général, ce qui n est pas le cas de ces fameux lobbies qui, eux, n ont en vue que l intérêt de leurs mandants.

Une société devrait tendre vers des idéaux et reposer sur des valeurs qui la transcendent et lui assurent son unité au dessus des options partisanes.

Petits signes? Sans doute mais attendons un peu encore.

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, reconnaissons honnêtement que gouverner est un art difficile et me revient cette formule de Freud qui  s'y connaissait en nature humaine: il y a trois missions impossibles: gouverner, soigner et éduquer.

Au fait c est la rentrée des classes aujourd'hui!