Un monde inquiétant

Voilà ce titre que j avais à l esprit alors que comme chaque matin je m apprêtais à rédiger ce blog; or les "miracles" de l informatique font que ce titre je l ai déjà utilisé trois fois c est dire.

Pourquoi "inquiétant"? Comme toujours les motifs s entremêlent et cet adjectif qualifie autant mon entourage immédiat que le monde plus vaste dans lequel nous évoluons.

En ce qui me concerne je ne puis que constater ma vulnérabilité; ainsi j ai pris l habitude de recevoir comme chaque soir un texto du jeune homme à qui j'ai payé le récent voyage à Cannes (les budget prévu a été dépassé mais ce n est pas grave au fond: un peu de soleil en compagnie, cela fait du bien). Hier soir rien malgré mes sms espacés; pourquoi? On peut imaginer que ce silence a "résonné" en moi signant du même coup ma dépendance affective (mais à quoi servent des années et des années de psychothérapie je me le demande); de plus je na vais plus de somnifère ou plutôt j ai perdu celui qui mes restait: un malheur n arrive jamais seul.

Mais ce n est pas mon univers intérieur per se qui est en cause; ce monde dans lequel nous vivons est un cauchemar; je pèse mes mots. Je ne vais pas lister des statistiques ni reprendre les chevaux de bataille des médias qui vivent sur le malheur ordinaire et ici extraordinaire.

Quelques petits faits sont plus parlants dans leur quotidienneté même. La Côte d Azur est sans doute une des plus belles régions du monde. Et c est la première fois que j ai trouvé cette côte bien moins fréquentée. On sent la présence de la pauvreté derrière le luxe et le clinquant, l argent exhibé (mais qui a cet argent? comment est-il gagné? est-il le résultat de l endettement croissant?). Retour à Paris avec sa saleté, sa pollution, sa météo détestable, les personnels des supermarchés débordés et accélérant le rythme des acheteurs devant les caisses (fini le temps où on preanit son temps; maintenant moins de personnel, plus de polyvalence, rendement oblige). Je rentrais chez moi hier soir vers les 19h 30; je m apprêtais à franchir la porte de l immeuble commandée par un code (ah ces codes ubiquitaires, quelle plaie de ce temps maudit!) lorsqu un homme assez âgé m interpelle alors que j avis franchi le portail; je suppose que une fois encore c était pour quémander; ja i eu alors la présence d esprit de lui dire que je n étais pas de la maison; un fait similaire a eu lieu dans un lavomatic; une femme noire assez jeune était entrée pour quémander...

Le matin avait déjà mal commencé pour moi; j'ai du acheté deux fois de suite des cartouches pour mon imprimante car je m étais trompé la première fois ayant acheté des cartouches de l ancienne imprimante; bien entendu on n a pas voulu les reprendre. Je désirais imprimer mon relevé bancaire mais ja i du attendre plusieurs heures pour pouvoir le faire...

Il y a de la joie!