L'identité encore (en-corps)

Thème débattu rebattu combattu en ces temps incertains...C'en est même l'axe des droites extrêmes dans cette Union européenne que je ne reconnais plus; et disant cela j'exprime pour le coup une sorte de malaise identitaire. L'identité est un vieux problème; au fond, ne correspond-il pas au "Connaîs-toi toi-même" de l'Antiquité Grecque? Comme si déjà l homme était pour lui-même un profond mystère... mais une différence de taille entre aujourd'hui et hier:

Hier la connaissance de soi se présentait comme projet existentiel en vue de l'acquisition d un art de vivre et de penser, un programme, un processus, un cheminement de longue durée. Auhourd'hui le problème se présente de manière différente. L'identité n est plus à explorer; il ne s'agit pas de simplement connaître pour être, mais elle poret en elle une angoisse de perdre ce qu on n'est dèjà plus...

Du plan ontologique (quelle est ma nature?) on passe au plan pathologique. La question "que suis-je?" ne s'offre plus comme un objectif ou une recherche  mais comme une interrogation inquiète.

Dans un cas je cherche à être et à connaître, dans le nôtre, on cherche ce qu'on a perdu. 

Est-ce que in fine rejoignant l existentialisme la question identitaire ne serait-elle pas un faux problème. Je suis ce que je fais de moi à tout moment, comme dans uen mise en crise permanente difficile mais exaltante...D'un autre côté la perspective bouddhiste nous enjoint de dissoudre le Moi fauteur de troublese t faisuer de guerres.

Et si la question identitaire telle su elel se pose aujourd'hui était le cahe-misère de ,otre impuissance et l'expression de notre fermeture à l'autre.

Comme le serpent qui se mord la queue, nous essayons de résoudre le problème que nous avons créé...