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Choses vues entendues sues
25 avril 2017

Un paysage politique dévasté

Les résultats du 1er tour des Présidentielles nous a révélé un paysage dévasté, celui des résultats du vote après une campagne riche en rebondissements et en surprises; je me demande après coup si le malaise que j ai ressenti lors de mon propre vote n'était pas déterminé (aussi) par de vagues pressentiments et une inquiétude difficile à préciser, celle qui imbibe ce pays depuis tant d'années (un "petit fait" vient illustrer ce propos: dans la cour de l'école, mon lieu de vote, des policiers armés: où est-on donc, au Nicaragua, au Pakistan, ou ailleurs dans une monde troublé?)

Bien des gens et bien des commentateurs apparaissent bien sûrs: n oublions pas: une quinzaine de jours nous sépare du second tour et encore bien des évènements peuvent encore se produire, qui peuvent changer la donne. Ne l oublions pas: parfois un petit fait monté en épingle et de nos jours les réseaux sociaux et leur viralité (quel mot en lui même tout un programme) sont à même de bouleverser les résultats.

Soyons clairs quitte à me répéter. J ai choisi le moindre mal non un bien. Pourquoi? Macron, je ne l'oublie pas, est quoi qu'on dise un ultra du libéralisme qui asphyxie les petits et les "moyens" et favorise la libre entreprise, la modernité économique avancée. Voulons-nous d un marché encore plus libre, livré à l ubérisation de l'économie? Les peuples sont amnésiques; moi je n oublie pas les lois Travail El Khomri qui ne tendent pas moins qu à privilégier le patronat et précariser encore et toujours les travailleurs. Enfin rien sur les retraités; qu je sache ils constituent un ensemble de moins en moins négligeable de la population; je touche la même pension depuis des années et la vie augmente sans arrêt.

Pour finir je ne reprendrai pas le refrain des médias qui à l unisson parle de "deux France", l une rurale ou semi-rurale, abandonnée et l autre urbaine, diplômée, ouverte sur le monde; j ahbite Paris, dans un arrondissement plutôt côté; je ressens moi aussi un malaise et des difficultés bien concrètes et je ne suis pas le seul. Le clivage est schématique et réducteur.

J ai ici plusieurs faits état de l'écart insensé qui se creuse dans Paris même entre les riches de plus en plus riches (je vais dans les familles pour mon activité) et les pauvres plus que pauvres: un sdf tous les cent mètres.

Reste que je compte voter. Le choix reste douloureux. Je sais toujours, plus que jamais pour qui je ne voterai pas. Je n'ai pas envie d une France à la Orban malgré le ravalement des façades; je n aime pas non plus le libéralisme débridé qui s annonce avec l autre candidat. 
Mais motivé dans la désespérance, je rejetterai le populisme de la répression, de la peur et de la haine.

Plus que jamais vote par défaut  mais vote (d'autant que le libre choix laissé à ses électeurs par Mélanchon est excessivement dangereux.Où les extrêmes se touchent et où en toute probabilité bon nombre des électeurs du tribun souvent les mêmes que ceux de l extrême droite se reporteraient sur le parti de la fermeture.

Plus que jamais la France est prise dans la nasse. 

Miaq au moins ne resserrons pas encore l étau...

 

 

 

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