Personne depuis cinq jours

Pas de visiteurs depuis cinq jours, un record...

Je me perds en conjectures sur les causes de cette baisse: moindre intérêt des contenus, désir de changement en une époque où "changer c est mieux", volatilité des lecteurs (tiens comme dans les sondages préélectoraux en France; les gens changent d avis comme de chemise ou raisons banalement "techniques").

Mais qu importe, je n en poursuis pas moins l écriture de ce blog qui avec d autres moyens me permet de "contenir" les formidables changements dont je suis le siège.

J ai même demandé une séance de psy supplémentaire, c est dire ( à nouveau relations complexes avec mon "jeune homme" gentil mais si compliqué (on a çà en commun). 
Je dois pour la première fois de ma vie trouver en moi des ressources pour faire face à des défis que rien dans ma vie ne m a préparé à affronter (je ne répèterai pas la litanie de ces défis).

Le monde est décidément dur de ma place et j ai conscience que je ne fais pas partie des exclus de la société; pour donner une idée, j ai participé mercredi à une séance de la société de pensée (un peu stressé j y ai retrouvé des gens, échangé, exprimé, ouvert sur le monde dans sa diversité et sa richesse. Enfin un lieu et un moment d apaisement. Un repas très convivial eu lieu après les taravux et il y avit tant à manger qu il est resté de la nourriture; j en ai remis un plein sac à une vieille femme quémandeuse (le nombre de "sdf" augmente toujours: un tous les cent mètres ici à Paris)

Mias "une hirondelle ne fait pas le printemps".

Retour chez moi, les griffes de l anxiété se serrent de nouveau.

Un homme qui a peur reste un homme qui a peur, avec ou sans chimie.

Un homme qui est seul reste seul, même si la solitude est trompée un moment par quelques sms.

Un homme, actuellement oisif, le demeure, vacances scolaires oblige.

Le soleil est bon, certes mais qu'éclaire-t-il?