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Choses vues entendues sues
18 octobre 2016

Des moments volés

Je me sens travaillé par une sourde angoisse, une sorte de bruit de fond permanent sur lequel je mets des mots mais ils ne suffisent pas à dire ce malaise me^me si je peux en préciser les déterminants anciens et récents...

Hier cours (dernier cours avant les petites vacances de Toussaint; on ne les désigne plus ainsi) sur l Histoire de la Russie; j entendais beaucoup mieux car l enseignant parlait plus fort, il est décidément passionné apr son sujet et je partage sa passion en partie. Slavophiles contre occidentalistes, noblesse immensément riche et paysannerie pauvre et surexploitée. Tsarisme pourtant respectée par la paysannerie. La grande littérature russe a été évoquée de même que la proximité d une aprtie d el intelligentsia pour la France. Influence de la religion qu on retrouve chez Dostoïevski...L enseignant a eu des grand-parents qui ont connu les camps de Sibérie et il est toujours fasciné par les constantes de ce pays où la démocratie ne signifie rien.

Après-midi ensoleillée (après un matintrès frais; à n y rien comprendre; temps idéal pour l organisme on s en doute): cours chez le jeune homme de Sao Paulo, toujours souriant (que ça fait du bien un sourire, ici, à Paris, en 2016; déjà, de tradition, l homo parisianus est bougon, peu aimable, au pire hargneux; on atteint des records). ICe jeune avait obtenu  une vilaine note en français pourtant; l enseignant avait prévu une date et l a avancée sans prévenir...J ai comme l impression que ce type de pratique se développe en ce moment...

Pour moi, égoïstement, c est un répit, une parenthèse dans ce climat intérieur, mixte de cafard, d angoisse de la mort, de solitude mal assumée, d insécurisation liée à l âge. Une fois, de plus, comment font les autres?

Aurais-je un capital génétique et une biographie d exception?

Que faire? comme disait Tchernichevski, et après lui, Lénine.

Je ne sais pas. Cédric, je sais ce que je te dois, ne t inquiète pas, je n oublie pas, tu adoucis mon sort; ne serait-ce qu à la marge et je sais que comme les autres ta part de problèmes n est pas mince; mais ta sagesse semble t aider. Je te remercie à nouveau; il y des hommes sur cette Terre si triste qui ont un coeur et qui sont touchés par l autre. Cédric est un internaute rare, d une sagesse exemplaire qu j ai eu la chance de connaitre grâce à ce blog un peu thrépeutique.

Il m a dit hier qu il ne fallait pas perdre patience et que le temps et la pratique, cela prend du temps.

J ose encore le croire et mon côté pédant (pédant-pédagogue) me fait répéter cette formule de Freud: la psychanalyse transforme le malheur en difficulté banale.

Fasse qu il en soit de même avec la méditation...

 

 

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