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Choses vues entendues sues
17 octobre 2016

Vivre (encore)

Petit incident technique que je ne comprends pas...Mon blog du jour s est égaré. Je parlais de la vie, de ce que c était que vivre vraiment; je racontais ma journée d hier comme échantillon ordinaire d une vie ordinaire dun homme ordinaire.
Plus très loin de la fin du voyage, je comptais m interroger sur ce que Rimbaud appelait la "vraie vie"; par ailleurs il disait: "la vraie vie est ailleurs"; où Arthur? Où?
Tu ne nous l' a pas précisé; peut-être est-ce voulu; à chacun de la concevoir, la vraie vie...
J écoutais un écrivain inconnu à la radio ce matin; on apprend beaucoup des écrivains; il traitait du racisme ordinaire de son pays, la France, du racisme des petites gens estimables par ailleurs et disait qu en chacun de enous un raciste sommeille...
Je comptais m interroger sur cette crainte: et si j avais vécu à côté de la vie, non en son coeur. Le coeur? Comme ce muscle? Diastole-systole, diastole-systole, jusqu à l arrêt final. 

Et si la vie était comme un rythme de la nature, un mouvement tel celui du flux et du reflux des vagues de la mer, ou celui de l inspir et de l expir ou celui de la lunaison (ce fut nuit de pleine lune sur Paris et je fis un cauchemar épouvantable au même moment)

La vie dans un premier essai, ce qu il est impossible de dé-finir serait-ce cet accompagnement consenti à cet ensemble de rythmes. Nietzsche qui a beaucoup souffert de cette vie ne nous conviait-il pas à danser la vie?

Au fait, un moment de la nouvelle grille des programmes de la radio est intitulé "paso doble"; deux temps va-et-vient, dualité retour du même qui est autre, de l autre qui est même.

Persistante énigme de la vie. Quand ma pauvre pensée discursive atteint ses limites; je recours aux images. La vie, je la verrais plus comme un tango argentin: mixte d amour et d agression, de vulgarité et de mondanité, d ici et de là-bas, de rapproché et d éloigné, de mélancolie et de vivacité, de vieille Europe et de continent neuf, de remémoration et de présent intense, de passion et de mesure.

La vie est un tango mais sans partenaires bien définis: il y aurait moi ce moi, actuellement en pleine décomposition et mon, ma partenaire. Euh... je ne sais qui c' est; la distribution n est pas déchiffrable...

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S
Le coeur bat aussi sans qu'on est besoin de lui dire ... sans besoin de contrôler.
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