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Choses vues entendues sues
16 octobre 2016

Dimanche 16/10 comment sera-t-il?

Il est bien connu des psys que jours de fétes, de vacances, dimanches (et samedis) ne sont pas favorables aux "âmes en peine". Le nombre des suicides grimpe notamment.

Bien entendu, je n échappe pas à cette triste loi; j en arrive à me demander, face à l immoblisme global de mon état si, sauf aggravation (du genre nécessitant l hospitalisation...ah! J allais oublier l état de ce pays est tel qu on assomme les gens de médicaments plutôt que les hospitaliser; çà revient moins cher) il en sera ainsi jusqu à la fin de mes jours...

Je ne rviendrai pas pour la nième fois sut les déterminants et conjoncturels et structurels de cet état, encore une fois sans précédent dans ma vie, pour sa durée sinon son intensité et je me disais ce matin en me levant: jusqu' à quand, ces médicaments (du soir en plus grande qunatité depuis surtout la défection inattendue et brutale du jeune homme "aidant"); jusqu à quand cet état...Sans compter la décision totalemnt arbitraire de la société de pensée à mon encontre ni l accident de voiture dont je me serais bien passer..

Un miracle pourrait venir à bout de cet épais malaise; compte tenu du climat de ce pays, de cette ville: il y règne un moral collectif plombé ou ce qui revieent au même une fausse bonne humeur. Je le répète pour moi (simple supposition: même sous l Occupation j imagine que les conditions de vie devaient être épouvantables certes mais les choses avient un sens, étaient claires: il y avait un ennemi désignable, la résistance qui s organisait , les Alliés, en particulier la vaillante Angleterre puis la puissance des USA comme un bulldozer géant. Notre situation actuelle est confuse, difficilement déchiffrable, la crise mondiale, l ennemi pluriel, l avenir incertain.

Un exemple entre mille; il y a eu une cérémonie d hommage à Nice, suite au jeu de massacre que l on sait; le monstre a déjà gagné; pour moi cette ville somptueuse, d une beauté sans pareil dans toute la France, à mon avis, aura désormais l odeur de la mort. La Riviera française réputée pour ses fleurs aura toujours des fleurs pour la symboliser mais cette fois ces fleurs seront à jamais celles des couronnes mortuaires.

"Ce qui ne tue pas te rend plus fort" a dit je ne sais plus qui. Ah? Je ne vois toujours rien venir pour moi. 

J essaierai de me rendre ce matin à un cours sur le bouddhisme avec séance de méditation; idem cet après-midi...

La vie, ma vie, s est montrée hautement imprévisible ces deux ou trois dernières années ( avec notamment l abandon du résidu de famille que j avais) mais dans un sens négatif...

Le changement de signe est-il encore possible? Est-il encore possible d espérer ou comme mon ami spirituel de muter,  c est-à-dire, de convertir le regard, d accueillir l horreur et la terreur de la vie, comme des faits qui surviennnent simplement des faits, neutralisés, observés calmement suite à un décentrement de soi, révolutionnaire pour le coup. 

Est-il possible de révolutionner son être à 70 ans passés ou peut-on encore s attendre à un "miracle" ou attendre "patiemment" la mort, ainsi que le faisait du reste la génération de mes grand-parents (j ai connu mes quatre grand-parents, installés dans une posture d attente justement, loin du statut actuel de la personne d âge, incertain, ce qui complique encore ma difficulté actuelle. Où les pattrens socio-culturele en plein bouleversement compliquent les trjactoitres des individus...

Double question de ce fait: que dois-je faire (la société avec ses injonctions)? Que puis-je faire? (ma biographie, ma santé, mon désir de vivre ou de mourir étant ce qu ils sont che zmoi, individu singulier); Toutes ces réflexions à propos d un jour de la semaine dira-t-on?

Oui "pas de petits faits" ( ja ime beaucoup cette formule de Freud) et le dimanche est un jour sinistre parce qu il donne un relief particulièrement saisissant à ce sentiment d abandon sui réactive en moi l impuissance angoissée d une enfance sinistrée... 

 


J

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Commentaires
S
Enseigner c'est déjà faire ... une différence ...
Répondre
S
Je me suis fait à l'idée de la médication de un pour mon asthme et de l'autre pour mon mental. Petit rituel que j'accepte.
Répondre
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