Un climat crépusculaire

Je ne sais pas comment c'est chez vous mais ici je vis dans une sorte de climat crépusculaire comme la fin d'un monde sinon la fin du monde...
Aux annonces négatives permanentes (mais bon sang n'y a-t-il pas de quoi sourire un peu?) s'ajoutent ces petites chose qui additionnées génèrent un mal-être inédit comme cette pandémie.

Le chien Jack de Mathieu a 14 ans soit 80 ans et il parait que ses sens défaillent( je connais!) et pour moi c'est triste; j'ai vu une seule fois ce chien qui m'a vite adopté. Hier réunion zoom de la loge en petit comité mais la moitié des particip,ats était absente; de plus ce que l'intervenant a dit était du réchauffé.

Autant la première fois était passionnante autant par après c'était du déjà vu;  la tristesse jette un manteau de grisaille alors que le soleil brillait hier. Je pense à ma mère qui n'est plus de ce monde et j'observe que la boutique de Pompes Funèbres marche très fort (voilà un secteur qui marche au moisn avec les ambulances qui sillonnent la ville toutes irènes hurlantes; mais je préfère à tout prendre celles de New York)). 
On nous rebat les oreilles d'affaires de viol, d'inceste, de corruption, d'islamistes incurables sans compter (nouveau çà!) des meurtres, oui des meurtres d'ados! Sans compter les mini-catastrophes climatiques et cet  appartement invendu, "héritage" de am mère (comment voulez-vous que les gens se projettent dans l'avenir puisqu'il est rendu invisible?) plus mes soucis de santé.
Et j'en ai assez de mettre la main à la poche pour ci pour çà; après tout il y a plus riche en France que moi.
Le seul sourire virtuel: mes élèves que je "soutiens" (ce sont eux qui me soutiennent et je sens comme jamais que je suis attendu vraiment). Les jeunes ont du mal c'est calir entre cours morcelés et boites fermées.
Je regrette ce calme petit pays où je suis né où un passant renversé par une voiture faisait les titres de la presse!
Où sont les barbares, où sont les sauvages?
Je sais bien: le monde a formidablemnt changé; et c'est çà aussi la vieillesse: la contemplation impuissante d'un bouleversement qui vous rend étranger au monde où vous êtes contraint de vivre...