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Choses vues entendues sues
15 août 2020

Un vent de folie sur la France

La mort approche comme chez tout un chacun et son "odeur", je la sens, comme me disait un élève au bon temps de l'ISCA, école de commerce où j'étais "heureux", un jeune motard jouant avec elle, et croyant la défier, cette mort. Au courriel de ce matin d'une impresionnante longueur d'un membre de la loge; j'avoue que je suis fatigué et je n'ai pas tout lu; on me reproche de revenir sur les propos antisémites. qui revient en interne là-dessus, pas moi?
Mais je souhaitais parler de ce vent de folie qui souffle sur la France. On apprend que ici ou là mosquées ou églises sont taggées ou souillées; les synagogues, elles, sont protégées depuis, je crois, le terrible attentat de le rue Copernic.

Du coup, c'est aux morts qu'on s'en prend; la vieille Alsace tendrement peinte par Erckmann-Chatrian n'est plus, une Alsace paisible, tranquille, où le vieux Juif exrce son métier, voisin du catholique et du protestant.

Je n'oublie pas que l'établissement des juifs est très ancien dans l'antique Argentorate (l ancien nom de cette belle ville de Strasbourg, qu'aima tant Goethe) remonte à plus de 2.000 ans; ils sont venus avec les armées romaines; et sans doute sont-ils, ces juifs, attaqués aujourd'hui, morts ou vifs, sont-ils dans ce pays depuis plus longtemps que bien des habitants..

.Mais passons; je ne me suis jamais senti chez moi dans ce pays: cher Marai, cet auteur catholique pratiquant hongrois qui a passé toute la guerre à prendre le parti des juifs persécutés.

Voilà un Homme, tel que le cherchait Diogène dans l'Antiquité avec une lampe allumée en plein midi; les hommes accomplis étaient rares, aujourd'hui comme hier.
Je me sens mélancolique et triste, désbusé et follement animé du désir de fuir ce petit enfer.

Mais je suis vieux et seul: où aller? où respirer? où sentir une peu de chaleur? 
Je ne sais; mais dans cette ville que je trouvais si poétique et excitante dans mon enfance devient dure, compliquée, inhumaine. Corona vient encore durcir le climat.
Aujourd'hui comme hier un écrivain me tend la main et je crois comprendre que je ne suis pas tout seul; certains me comprennent et m'aident à comprendre.
Cela, la littérature, les écrivains, diaristes ou romanciers tels Sandor Marai, aura été pour moi une source et une ressource tout au long d'une vie difficile aux trop rares moments de bonheur...

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