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Choses vues entendues sues
27 juillet 2020

La violence envers les animaux

Encore des actes de barbarie envers les animaux; mais - bon sang - dans quelle société vivons-nous? Après la violence envers les femmes (beaucoup mois envers les hommes par les femmes, mais ne pas se cacher derrière le petit doigt), la violence envers les minorités sexuelles et "ethniques"...
Je n'ai pas d'animal de compagnie pour des raisons de responsabilité: avoir un animal nous engage et nous devons répondre de notre conduite envers nos compagnons de toujours qui nous font tant de bien, nous les solitaires et ...tous les autres, enfants, malades, personens âgées abandonnées.

Je me contente d'une petite tortue de porcelaine qui est mon animal-fétiche, vecteur de bons souvenirs quand les temps étaient plus paisibles, plus simples...
A ce sujet, il y aurait tant de choses à dire: la Bible mentionne peu les animaux et en général les rares mentions concernent quelques espèces des zones méditerranéennes. Il est vrai que l'arche de Noë est l'exception de taille qui confirme la règle...
Mais dans l'ancienne Egypte et en Inde les animaux avaient rang de divinités. Chez les amérindiens l'animal était ou est modèle identificatoire. Descartes, le même qui avait proclamé avec orgueil la maîtrise de l'Homme sur la nature voyait dans nos amies des machines. Est-ce un hasard? Au moment de la toute-puissance de la technologie tant vantée par le père du rationalisme à la française il n'est pas étonnant dans le même souffle de faire de ces êtres vivants qui a minima nous rappelle par leur seule présence notre propre animalité, des machines, soit des dispositifs un peu compliqués, à l'image de robots ménagers.
L'orgueil de notre espèce, destructrice de la nature, exterminatrice de peuples entiers, n'a plus de limites. 
Nous sommes (encore?) en Occident héritiers du monde grec: Athéna la déesse de la Sagesse avait un animal-fétiche la chouette et Rome fut l'héritière de la louve allaitante des jumeaux Romulus et Rémus.
Mais voilà la déferlante de la barbarie actuelle a à voir avec le seul culte du présent; l'inculture actuelle rime avec l'oubli de nos racines, et l'on ne s'étonnera pas dans ces conditions de la crise de sens qui étreint nos sociétés perdues ...

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