18 juin...

Piètre anniversaire de ce fameux appel du 18 juin hier; ô surprise rien sur la chaîne c news (oui, j'ai encore la faiblesse de suivre les infos à la télé).
Mais par fidélité au général et à moi-même (il fut mon héros dans mon enfance) j'ai vu quelques images de Londres en m'efforçant d'occulter l'usurpateur.
Le monde a tant changé aujourd'hui que tout cela avait quelque chose d'artificiel, de décalé, d'étrangement faux et irréel.
La stature de De Gaulle est au-dessus de cette époque, malade dans tous les sens du terme; des gens comme le général, il y en a un ou deux par siècles. Même si je n'étais pas d'accord avec lui sur bien des points: son inspiration maurrassienne, sa saillie sur les juifs ("peuple sûr de lui, dominateur", à peu de temps du génocide sans compter les siècles d'oppression), l'entourloupe honteuse faite aux pieds noirs: "je vous ai compris"; tu parles, Charles!).
La médiocrité actuelle est à vomir.
Au point que je me suis dit: rendre un hommage dans ces conditions, c'est faire oeuvre de faussaire.
Allez, retournons vite à mon ménage, c'est plus sérieux et çà n'attend pas!