Journal de bord

J'apprends à l'instant la mort d'Uderzo, un des créateurs d'Obélix, le vaillant gaulois. Est-ce un signe? J'espère que non.

Je poursuis cette petite chronique qui m'aide d'autant plus que pour moi comme pour beau coup de gens la période est difficile; plus et moins que beaucoup e gens. Plus parce que je suis toujours et seul et anxieux et âgé. L'aide dont on se gargarise en haut lieu n'existe pas sur le terrain: les gens sont egoïstes en France, point.

De plus comme déjà dit je me suis violemment heurté à mon frère vu son extraordinaire insensibilité: les papiers avant les êtres humains, avant le frère en détresse...

Moins parce que je suis seul; imaginons le calvaire que ce doit être pour disons des hommes ou des femmes actives et dynamiques ou très sociables; il y en a dans ce pays dans le midi ou même à Paris (je cherche...). moins parce que j'ai quelques ami-e(s) et les membres de ma loge, des frères plus frères que mon frère hélas!

Nous nous disons nos petits malheurs et nos petites joies. L'un des nôtres, designer de talent, d'origine italienne a une épouse dotée de toutes les vertus: execllente cuisinière, elle est aussi couturière et à ce titre s'est proposée pour confectionner des masques. Bravo Madame!

Je rends hommage à ce dévouement du corps médical et des soignants, des bénévoles et de tous les êtres humains qui me font encore espérer en l'humanité; l'égoïsme est contraire aux enseignements des grandes religions et contre-productif en période de crise majeure.

Mais je reste lucide; ne le sommes-nous pas, pour la plupart d'entre nous? cf le syndrome "Titanic": en danger de mort on cherche à sauver sa peau; c'est une constante dans l'histoire; cf l'incendie du Bazar de la Charité où des gens affolés marchaient sur d'autres pour "se sauver".

J'en viens à un sujet qui me tient à coeur: la chloroquine et le Pr Raoult de Marseille.

Je suis partisan de l'hexachloroquine de ce Pr qui n est pas du tout un charlatan; c'est une spécialiste des virus bardé de distinctions!

De plus, son look à la hippie des années 70 m'a plu contrairement à d'autres. J'ai associé ce look à une idée de marginalité inventive; comment ne pas penser aux grands savants toujours un peu excentriques; des noms viennent à l'esprit.
Mais inutile de donner des exemples!

L'hydrochloroquine associée à un ou des antibiotiques a donné des résultats sur  24 patients. N'est-ce pas assez avec l'autorité de ce chercheur hyperspécialisé!

Je sais bien les arguments d'ordre méthodologique que je connais bien ayant fait des études de type scientifique. 24 c'est peu; il y aurait des effets secondaires.

1er argument: c'est vrai c'est peu; on e est à un premier stade mais j'imagine que l'éminent chercheur ne parle pas comme çà.

2ème argument: les effets secondaires; alors là laissez-moi "rire". Citez-moi un seul médicament sans effets secondaires à commencer par le "banal" Doliprane.
L'argument décisif: il n'est pas inconvenant d'employer en dernier recours un remède pour des personnes desespérées.

La recherche c est le principe de précaution mais c est aussi la prise de risque. Comme la vie qui nous met constamment face au risque...

Toute l'histoire des grandes percées de la science en témoigne...