Un monde sans repères

On ne respecte plus rien ni les rendez-vous ni les gens ni les promesses et en cela je suis d'accord avec mon correspondant fidèle du Québec; les bonnes personnes sont rares, toujours et plus que jamais.
J'ai déjà conté mes mésaventures pour une simple commande de meuble.
Le feuilleton continue; un monteur devait passer chez moi (c'est en soi un problème en une époque aussi troublée; qui est cet homme? de qui et de quoi se recommande-t-il? etc) à 9 heures; bien, je prends mes dispositions pour être à l'heure; je viens  de recevoir un appel auquel on ne peut pas répondre (sic: voilà le progrès?) qui me prévient que suite à des difficultés de transport (ces difficultés sont peut-être réelles; rien ne marche dans ce pays mais parfois j'ai l'impression que certains en profitent comme d'une excuse commode mais alors pourquoi fixer une heure précise?) il sera en retard.

Bien...
Second exemple de ce laisser-aller général; on me supplie de faire passer des oraux blancs or, je dois abandonner une semaine deux élèves le même jour. J'accepte à contre-coeur pour faire plaisir à un des organismes où je travaille.

Mais on m'envoie en fichier joint quelques documents sauf l'essentiel; coup de fil et ce matin je reçois des documents pour moi inutiles,

Donc re-coup de fil à prévoir...
Je sais; on dira: ce Monsioeur exagère; ok, mais j'ai l'âge que j'ai; je suis anxieux; et surtout tout le monde est du même avis que moi; cette désinvolture, cette négligence, ce je m'en-fichisme devient la règle.
Comme le disait récemment ma psy, une chose qui marche devient l'exception, non la règle comme c'était il y a...5 à 10 ans...