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Choses vues entendues sues
24 janvier 2020

L'EGO

Très beaux messages du sage du Québec et j'en ai besoin en ce moment! Parvenu à ce stade difficile de ma vie: vieillesse, mort de ma mère, solitude mal assumée, environnement détruit peu à peu (la folie des hommes, çà a toujours existé en revanche), gouvernance qui rend malade etc.

Hier à la loge, j'étais un peu moins mal que la semaine dernière, j'a prononcé un petit discours mais retour chez moi, je me suis interrogé beaucoup; j'ai des doutes et réinterroge ma participation à cette grande "fraternité universelle" vieille de plus de quatre siècles. 
J'ai des doutes et je me sens mal de ce tohu-bohu à tous niveaux.
Parfois j'ai envie de tout laisser car la société globale ne peut manquer d'impacter cette grand organisation; parfois l'affairisme pollue telle obédience ou l'intolérance (un comble pour qui se vante de fraternité!) ou- j'en ai peur - l'effet des conditions très dures du travail à l'extérieur: succès  des séries, des jeux vidéo, autant d emoyens dérisoires d'oublier l'horreur économique.
J'écoutais récemment une intervenante de l'école occidentale de méditation nous parlant du cauchemar climatisé qui règne dans le monde feutré des entreprises: l'open space notamment, ces bureaux ouverts où plus personne n'a une place à lui, rendu à un anonymat et à une absence de repère dramatique. Cela arppelle le fameux panopticon de Bentham: chacun surveille tout le monde (de quoi se flinguer). Un animal a besoin de son "territoire" imaginez un humain alors!

Et on en passe; la conférencière a très justement fait ce constat partout, dans petites et grandes entreprises, à tout niveau de al hiérarchie, y compris dans els associations. 
C'est un phénomène de société qui fragilise les individus et les transforme en robots sans nom.

Le grand patron de la société France a au moins cette qualité (au sens neutre du mot!): il incarne parfaitement la désincarnation, l'absence de sentiment, la fermeture et la conviction inébranlable qu'il a raison contre tous. Errare humnum est, perseverare diabolicum (errer est humain, persévérer diabolique). J'attends pour moi et pour la France que le responsable de toute cette peine.
Son voyage en Israël est une illustration de la langue de bois et du faux self; on "s'amuse" à imiter un grand président qui est mort il y a peu, Jacques Chirac. Ou De Gaulle (je rappelle que je n'étais pas d'accord avec tout mais ce fut une grand homme qui honorait la France, lui).
On va me dire; ce n'est pas honorable, ce voyage au pays des survivants de l'effroyable au moment où l'hydre antisémite relève la tête? Bien sûr que oui, sans conteste (n'oublions pas pour autant le côté "diversion").

La France, elle, continue à angoisser, à souffrir, à avoir peur; ce pays devient méconnaissable, même les régions calmes basculent dans le désespoir; un exemple à Cannes que j'aime un homme s''est attaqué à un autre homme...à coup de marteau ETC, ETC

L'exécutif poursuit sa route puisqu'il "a raison".
Ah si je pouvais m accrocher à une horloge comme dans ce film d Harold Lloyd et faire avancer le Temps!

Qu'on en finisse avec ce cauchemar! Ce serait la meilleure nouvelle de cette année 2020 qui débute comme 2019 s'est achevée...

L'égo dans tout çà?; il est clair que l'exécutif a des problèmes gigantesquesavec le s d' égo qui fait écran. Un homme dans sa cage de verre...

Quant au mien livré pieds et poings liés comme des millions de mes concitoyens à cette fausse démocratie, il  fait ce qu'il peut et tente au moins de regarder le monde tel qu'il est et non tel que je suis.


On est loin du compte... 

 

 

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