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Choses vues entendues sues
13 janvier 2020

La gouvernance de l'angoisse

Petit dysfonctionnement sur canalblog ce matin.
De ce fait, je rédige le billet du jour à 15:44, heure locale, au lieu du matin (ce petit rituel me fait du bien, un peu...).

De nouveau, non sans déplaisir, je reviens sur ce gouvernement actuel, qui recueille tous les suffrages (presque tous; point n'est besoin de dire où ils se situent dans leur immense majorité) de la détestation.

On voudrait entretenir l'anxiété qui est déjà à l'oeuvre, vu les formidables défis de ce temps (en premier pour moi: la Catastrophe écologique en cette ère bien désignée par "anthropocène", c.-à-d. ère où l'humain modifie la biosphère sciemment), on n'agirait pas autrement.

Je viens de rentrer après de petites courses et par curiosité, j'ai jeté un oeil vers ma station de métro: fermée, toujours fermée...Les conséquences sont au delà de toute évaluation en termes de coût économique, macro- et micro-, psychologique, (embouteillages matin et soir, énervement: j'ai failli me faire renverser par une voiture alors que c'était mon tour) voire médical: épidémie à échelle nationale de gastro-entérite dont je crois être atteint; on sait que cette affection est aggravée par les fortes concentrations humaines; c'est les cas avec les transports publics résiduels, bondés.

Mais, bon sang, qu'avons-nous fait pour mériter çà?

J'écoutais le Président du Sénat, M. Larcher, pas précisément un bolchévique, le couteau entre les dents. Il pointait l'amateurisme d'une "réforme" sur ce sujet, complexe en soi, des retraites.
Le dossier a été mal et vite ficelé puis entamé peu à peu; alors pourquoi le présenter aux syndicats? Imaginez que vous commandiez un meuble sur catalogue et il vous parvient avec une majorité des pièces manquantes; vous vous plaignez; alors, on vient vous apporter par après une pièce puis une autre puis une autre mais ces pièces ne correspondent pas au meuble du catalogue; alors on bricole comme on peut...


Les dernières "propositions "de l'exécutif sont une fois de plus une manière de se f.. du monde; on a l'impression d'une avancée mais non, une fois encore, poudre aux yeux et langue de bois.

Mais au sommet de l'Olympe, on n'a pas l'air de s'émouvoir (pour s'émouvoir il faut, je crois, avoir un coeur); on s'occupe des missions "nobles" où on ne risque aps de rencontrer la populace.
Nicolas Hulot a donné, les larmes aux yeux, le signal des départs; il devait être suivi par beaucoup d'autres. 

Une belle leçon sera retenue de ce quinquennat interminable: la politique est chose trop sérieuse pour être confiée à des amateurs même doté d'un QI de 150.

Mais cet exceptionnel entêtement dans l'erreur et le flou non artistique de cette réforme qui ne profitera qu'aux riches (ceux qui auront les moyens de se payer une retraite, système dit "de capitalisation") entretient dans le pays un climat d'angoisse sans précédent. L'angoisse se nourrit de l'incertitude soigneusement entretenue. Nous y sommes.

J'ai peur que lee pourrissement sur lequel compte le gouvernement ne débouche sur de très graves bouleversements; à la violence d'Etat répondra la violence de la rue dont on a vu déjà les notables prodromes ces derniers jours...

 

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