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Choses vues entendues sues
1 avril 2019

La piqûre de rappel

Grand beau temps hier et pas de Japon pour cause de cérémonie de fin de mois à laquelle je n ai participé qu une fois; c est trop cultuel pour moi et je ne suis pas en mesure d'en apprécier les bienfaits. aussi suivant les conseils de mon aimable correspondante de province, je me décidai à "sortir" de ma tanière; bien me voilà décidé à me réfugier dans la salle d'art et d'essai voisine mais le films qu je souhaiter voir était programmé en fin d'après-midi, aussi me contentai-je de faire un topur dans le square voisin, où uns foule inattendue profitait du soleil (et moi toujours ma grande compagne la solitude mais je me dis que cela me fera un peu de bien de sortir).

Mais voilà on est commandé pzr les événements plus qu on les commande ainsi que le répètent les stoïciens.

Un nom s'affiche sur mon portable, celui de l'infirmière en charge de ma mère.

Je fis donc demi-tour dans l état que l on devine...Je regagnai mon domicile et fébrilement pris connaissance du message: ma mère a eu une fracture à la main gauche et a été transportée à la clinique privée d Antony. J appelle l infirmière qui, avouons-le, a bien fait son travail. Elle me dit que sans doute dans son sommeil cette vieille dame a pu se prendre les deux derniers doigts de la main dans les barreaux qui la prémunissent de la chute. Elle n epeut m'en dire plus et pour cause. Appel à mon frère qui s'étonne de ne pas avoir reçu de message (ce qui fut démenti par la suite par l'infirmière). Second appel de l'infirmière le soir pour me préciser que ma mère était rentrée à l EPADH après radio. Mais impossible d'avoir plus de précision: que l information; il y a effectivement fracture; il m'est précisé que ma mère n est pas douloureuse (sic). Bien.

Quoi qu il en soit, nous irons, mon frère et moi à l EPADH dès demain.

Voilà la vie; je me souviens du frère aîné de ma mère qui disait après avoir appris l accident stupide dont avait été victime mon père: "on n est jamais tranquille"; assez âgé, mon père fut renversé par une voiture pilotée par un jeune qui avait brûlé un feu tricolore. In fine, il eut une grave fracture à la jambe qui le laissa boiteux et muni d une canne jusqu à la fin de ses jours.

La piqûre de rappel c est cette effraction du Réel dnas les momenst paisibles.

En fait nosu sommes tous sous une épée de Damoclès. 

Il avit raison cet homme, mon oncle et il était bien placé pour énoncer cette grande vérité: on n est jamais tranquille.

Cet homme avait fait un mariage médiocre; selon ma mère nefant "gâté" par ses aprents il hésita longtemps avant de se choisir un métier, radiotechnicien; il avait une petite boutique "en ville" et j'aimais fureter enfant dan une salle de bains désaffectée chez mes grand-parents, lui encore célibataire (il le resta longtemps): les pièces des postes de radio qu il montait étaient objet de fascination pour moi. Mais cet oncle, point si curieusement me tançait souvant avec son itératif: "ah si tu étais mon fiuls..." avec ce sous-entendu assourdissant: je t'aurai élevé à la dure; au moment où ' je comprends que cette observation référait à lui en fait; comme s'il regrettait le traitement de faveur que ses parents lui avaient réservé; il se voyait dans moi.

Remarque dure et injuste; mia soyons honnêtes le même oncle aimait à me prendre avec lui au bar "TOut va bien" à deux pas de la maison familiale; il commandait un bock de bière et moi une grenadine. Bondé d hommes, le bar et une odeur de kémia dans l'air; la kémia, de délicieux petits plats de fèves, navets piquants, pommes de terre et autres amuse-bouche savoureux que l on retrouve sur la rive sud de la méditerranée.

Cet oncle au total assez dur avec moi, son seul neveu pour un temps du moins je le ressentais comme tel a pas mal "payé" dans sa vie: par ce mariage, il eut deux garçons, tous deux très brillants. Comme tous les exilés de Tunisie il sinstalla non sans mal en France à Montreuil dans un appartement exigu. Sa femme eut une grave dépression comme ma mère (on ne quitte pas impunément sa terre natale, cette Tunisie maternelle, sans douleur...De plus autre effet de l exil forcé: les deux enfants se chamaillaient; 
Par la suite, l épouse eut un Alzheimer et le cadet; dont on apprit plus tard qu il était homosexuel contracta le HIV et fut emporté en en quelques jours; Une tragédie. 

 L'autre fils est devenu médecin généraliste.

Asi va la vida, un dia bien, un dia mal. Pas besoin de traduire mais à l aune de ce qui précède, je trouve cette chansonnnette bien légère.

Les hommes partout pour mieux se défendre contre ces coups du sort, ces piqûres de rappel se racontent des histoires; justement je lis un des nombreux ouvrages du grand indianiste Alain Daniélou, frère du célèbre Cardinal; j en suis au passage consacré  à la déesse Kali, déesse de la Nuit et du Temps; on la voit représentée dansant avec un collier de crânes, yeux exorbités, sanglante, ricanant; lors de mon voyage en Inde on lui sacrifiait chaque jour une chèvre.

Kali, la noire, en hindi.

Noire comme la vie lorsqu elle s acharne.

Piqûre de rappel...

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Commentaires
M
Bonjour Jean-Louis,<br /> <br /> Oui, nous n'avons pas le choix et sommes bien obligés de faire avec cette pseudo indifférence des nouvelles générations.<br /> <br /> <br /> <br /> On s'imagine toujours qu'un solitaire, n'aime pas les dimanches. Vous avez raison, c'est une idée toute faite de plus. Vous, vous appréciez de pouvoir faire ce jour là du cocooning, c'est donc que vous aimez votre refuge. Moi qui adore le mien ça me parle. Vous avez su vous ménager des rituels, comme les visites chez Yoko et sa famille, c'est certainement très intéressant de voir vivre cette famille, étant donné que malheureusement vous n'avez pas construit la vôtre. Cela ne peut que vous faire du bien, alors ne vous en privez pas.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis contente que votre maman ne souffre pas. Sympa l'échange avec l'infirmier qui a eu la gentillesse de vous faire partager un peu de sa vie nocturne, On se pose tellement de questions face à ce genre de maladie. Oui, une mère nous n'en avons qu'une, qu'elle qu'elle soit c'est notre mère, nous ne l'avons pas choisie même si elle nous a laissé parfois des traces indélébiles, la mienne comme il me semble vous l'avoir dit un jour, quand j'avais 15 ans et que je lui ai posé la question : suis-je belle ? et qu'elle m'a répondu : tu es de celles que l'on ne dit rien, elle ne se doutait certainement pas qu'elle venait de construire en moi un manque de confiance qui me poursuivra de nombreuses années.<br /> <br /> <br /> <br /> A notre dernier passage à Paris nous sommes allés dîner dans une belle brasserie parisienne : Bofinger derrière la Bastille. Je vous la recommande si vous ne la connaissez pas, les menus sont soignés et l'ambiance "belle époque" est très agréable. Pour moi, l'environnement est aussi important que ce que nous avons dans notre assiette.<br /> <br /> <br /> <br /> Belle journée, à bientôt.<br /> <br /> Edith
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M
Bonjour Jean-Louis,<br /> <br /> Ah ! l'épée de Damoclès que nous avons tous au-dessus de notre tête à tous les moments de la vie est inévitable. Il faut faire avec.<br /> <br /> C'est bien que vous ayez suivi mon conseil : sortir, dommage que vous ayez été interrompu dans votre élan par ce coup de téléphone de la maison de retraite de votre maman. Mais voyez-vous le dimanche obligez-vous à sortir. A Paris, il y a de très beaux parcs, je rêve parfois d'aller me promener au Luxembourg et au Parc Monceau où j'allais il y a 53 ans y promener ma fille aînée (j,habitais le 17ème arrondissement) . C'est le dimanche que la solitude ressort le plus. Une balade au château de Versailles parc et jardins et certains appartements vous ferez du bien.<br /> <br /> A bieentôt
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C
Clonilau c’est mon mari je suis sur sa tablette
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C
Bonjour Jean Louis, <br /> <br /> Je reviendrai en fin de journée répondre à ce billet et aussi éclaircir celui d’hier. Nous sommes montés à Pralognan inspecter l’appartement après un départ et préparer pour l’arrivee De ma fille aînée pour Pâques.<br /> <br /> A ce soir <br /> <br /> Edith
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