L aveuglement d un homme

Il y a quelque chose de suicidaire dans ce pouvoir hautain, méprisant, sourd, démagogue, faux, immature et incompétent. Je révise ma position antérieure; relativement à ce que nous devons supporter aujourd'hui les gouvernants successifs ont été de loin mieux à même de diriger ce pays.

La situation est alarmante.

Qu on en juge: aucune je dis bien aucune concession n a été faite en dépit des pseudo-solutions apportées à la colère légitime qui s est jusqu ici exprimée globalement pacifiquement. Derrière les apparences de compromis il y a la réalité; des usines à gaz compliquées et inutiles mais rien quant au fond, savoir la suppression de la taxe carbone qui servirait à autre chose qu à l écologie et le retour de l impôt sur la fortune.

Ce gouvernement ne voit rien et n entend rien décidément.

Il représente une petite couche des privilégiés de la fortune, de la culture, de la naissance, les "héritiers" dont parlait Bourdieu.

Suicides dans plusieurs corporations, surmenage et malmenage dans plusieurs scterurs professionnels (petits exploitants, police, et d autres), soutien de tous les partis d opposition, des médias mêmes si méprisés, des artistes, des intellectuels y compris BHL qui fait partie de ces privilégiés, des célébrités nationales (Brigitte Bardot), RIEN n ébranle un pouvoir enfermé dans ses certitudes.

Samedi prochain de nouveau s annonce chaud.

Il fallait répondre très vite en renonçant à des mesures impopulaires et pire encore creusant les inégalités et accroissant la pauvreté. Je peux témoigner ici de la paupérisation de ce pays sur la moyenne durée, 10-15 ans.

Ce pays est lourdement taxé pour quel résultat? Ecole en faillite, hôpital en plein naufrage, indicateurs de bien-être en berne.

2018-1968, 50 ans nous séparent du mai de la révolte étudiante.

Mais la situation est très différente; en 68, révolte des étudiants de la bourgeoisie contre la rigidité des moeurs dans un pays prospère.

Ici révolte des classes populaires et moyennes en difficulté. 

On voudrait mettre un pays à feu et à sang, on ne ferait pas autre chose.

On ne veut plus de ce gouvernement qui a choisi son camp, le sien,celui des élites, de la technocratie imbue d elle-même.

Ne pas oublier que ce pays est riche d une longue tradition révolutionnaire et un peuple à bout choisira les solutions extrêmes.

Quand en haut lieu on en prendra enfin conscience il sera trop tard!