Le sommeil

J'éprouve le besoin de faire le point sur le sommeil dont toutes les études montrent la nécessité vitale. D'autres études témoignent de la baisse du nombre d heures consacrées au sommeil et de sa moindre qualité, pris que nous sommes par les soucis qui nous assaillent, les problème sans précédent s un monde qui n en finit pas de finir, et cette technologie qui sous couleur d enous libèrer nous asservit de plus en plus.

Comment font les gens pour ne pas avoir envie d en finir avec cette vie qui ressemble à un cauchemar? 

Pour ma part, je suis hélas sous drogues et le mot n est pas employé vainement; depuis des mois je dois avaler deux comprimés, un anxiolytique et un somnifère ce, malgré deux séances de méditation d une heure chacune par jour.

Un moment j étais content de m'être désaccoutume du somnifère mais j ai replongé.

J éprouve ce besoin de dormir car que faire en ce moment dans ma solitude glacée? Lire? Mes yeux fatiguent et mon attention est flottante, écouter la radio mais de plus en plus de dramatique sont proposées ou alors des stations vulgaires enchaînent les messages publicitaires anesthésiants, laids et faux. Regarder la télé mais le salon est trop grand et froid...

Je précise que j ai depuis ma jeunesse était un "mauvais" dormeur avec un sommeil léger, souvent perturbé, voire agité. Maintenant ce serait pire sans les adjuvants de la chimie.

Le sommeil est associé à mon archéologie personnelle; je revois vaguement  l infirmière de nuit veillant sur moi à 4 ans alors que j étais entre la vie et la mort.

Le sommeil enfin est lié à la nuit que je n aime pas car elle me fait peur encore; l obscurité paraissant favoriser la "sortie" des gens mauvais; c est le temps de la débauche, des excès; comme une ivite à toutes les transgressions qui heurtent avec violence mon image d'enfant sage" (d évidence une image avec sa dimension imaginaire rassurante); la nuit c est le dehors imprévisible, le risque, le crime, le sang, la mort...