Où va la France?

Je relisais avant de rédiger le blog du jour ce que j avais écrit sur le nouveau "chef" auquel "la France" s est donnée il y a à peine quelques jours. Je me trouve excessivement confiant; j'ai aussi pour excuse la tonalité terne du précédent ainsi que l absence de résultats et la dégradation continue du climat général. Enfin du nouveau; enfin un nouveau!

Mais je commence, bien vite, il est vrai à déchanter et mes yeux se dessillent à mesure que je découvre ce qui nous attend et ce qui commence déjà.

Je suis de plus en plus conscient du lavage de cerveau orchestré par les médias, aux ordres. Le semblant de liberté, d esprit critique, d analyse "scientifique", çà commence à bien faire...J'avais les oreilles rebattues de la vague monstrueuse annoncée (cette vague monocolore aurait été une défaite de la démocratie fondée sur le débat et le conflit surmonté). 

Pour le coup, j en avais assez stop là! et je suis allé voter; je m en félicite et j'ai contribué à une échelle nanoscopique avec d autres à réduire la vague monstrueuse que les "experts" annonçaient à son de cymbales depuis des jours.

A propos d "experts" et de leurs titres ronflants, j ai deux exemples en tête d '"experts pris en flagrant délit d erreur; ils sont toujours consultés; quelque chose me dépasse. De deux choses l une ou on est expert et on se doit de dire une vérité avec les nuances et la marge d incertitude précisée ou on se trompe et "exit" (oui je suis "brutal" mais l époque de bisounours dans laquelle nous avons le "bonheur" de vivre fonctionne ainsi, non?

Moi j ai bien été débarqué quelques heures avant un cours parce que le gosse avait 8 sur 20; quant à mon frère cadre dans une école privée on l a licencié suite au rachat de l école (et du groupe par un fond de pension asiatique).

Voilà le monde hallucinant dans lequel nous vivons et nous consentons à vivre!

Je m éloigne de la macronisation d un vieux pays (vieux n est pas péjoratif ici); pas tant que çà, le nombre record de  managers élus dans la chambre d enregistrement en dit long sur la logique qui va sévir dans un pays conçu comme une entreprise (déjà premières fausses notes et ignorance crasse des élus new age).

Un pays n est pas une entreprise, c est simple non? Une entreprise considère les hommes et femmes qui la font vivre comme une variable parmi d'autres, des pions à exploiter et à cracher du profit. Un état est une entité complexe dont la finalité n est pas le rendement mais le bien-être de ses citoyens qui ont leur mot à dire. Je ne suis pas d'abord un consommateur -producteur de "saloperies" inutiles.

Crise de la démocratie, crise de la république, crise des valeurs.

Montesquieu réveille-toi et réveille-nous. La confusion et la concentration des pouvoirs a commencé.