Le coeur

Je ne savais pas trop quoi dire mais je veux relever mon petit défi quotidien et un mot et sa sémantique s impose à moi, celui de coeur, très vieux mot de la langue farnçaise avec cette ambiguïté qui est à lui seul tout un programme...On pense au fameux versde Corneille: "Rodrigue as-tu du coeur?" Nous autres élèves pensions à une réplique possible un peu niaise: "non j ai du carreau".

Mais eu delà de ces enfantillages, coeur signifie amour, sentiment, humanité et courage aussi; c est le sens dans "le Cid".

Je possède un livret de prières de l association néo-bouddhique japonaise que je fréquente de loin en loin (çà me fait aussi voir des gens et m'approcher d'une culture si riche et si éloignée de nous encore que Orient et Occident  échahngent leurs signes et finissent par se ressembler tant les traditions s effritent.

Dans ce livret le mot "coeur" revient souvent (traduction du japonais) et ici ce mot aurait le sens d intuition, de connsaissance immédiate, court-circuitant la raison au sens où l on dit "je ne sens pas bien cette personne, cette situation".

Alors de quoi s'agit-il?

Et si ce mot renvoyait à une notion nécessairement polysémique. Je me demande si dire ce que ce mot n est pas rendrait la tâche de décodage plus aisée. Il est clair que la raison qui selon les Anciens serait le critère décisif de l'homme ne serait pas en jeu ici mais quoi?

Je me demande si ce coeur est aussi à regarder comme le coeur de notre être au sens du plus important, du plus vital.

Et le corps du coup serait valorisé (on dit de quelqu un de courageux qu  "il a des tripes"), avec sa sensorialité, son vécu, ses sensations. 

Et si le coeur avait à voir avec notre côté animal; on dit souvent qu'un chat, un chien sentent mieux et avant nous certains dangers voire les pressentent.
Nous autres occidentaux avons trop valorisé notre raison qui tendu vers l efficacité rencontre aujourd'hui ses limites, concurrencée qu elle est par les super-ordinateurs.

C est plus qu jamais le moment de réhabiliter ce coeur qui fait les grands médecins, les grands professeurs, les grands stratèges et ...les chamanes!

Je pense vraiment que à la première rensontre avec un étranger quelque chose en moi d indicible a déjà reconnu en l'autre ce qu'il est, ce qu'il sera ce que nous serons avec lui.

Les inconscients se reniflent dit-on.

Et l inconscient (que Groddeck assimilait au corps justement) c est la part la plus discrète, la plus ancienne, la plus méprisée, mais aussi la plus décisive  dans notre intelligence du monde.