Désertion

Extraordinaire baisse de fréquentation de ce blog; la décrue tourne autour de 60 à 90 %; je m'interroge sur cette raréfaction: caractère répétitif du contenu, concurrence plus forte, présentation trop austère, hasard, "disparitions" que je m'explique pas de mon correspondant québecois...(il avait la gentillesse de reprendre dans son propre blog des extraits du mien).
Mais passons, la vie qu'est la mienne est déjà une longue épreuve, alors un peu plus un peu moins...

Et de nouveau se pose la question: pourquoi j'écris et pour qui?

Pas si simple de répondre à ma question; peut-être pour me donner une raison de vivre. Vivre (et continuer à vivre c est avoir en-vie de vivre).

Et je le répète souvent: rien ni personne ne donnent envie de vivre en ce temps de crépuscule et de nuit, temps au sens de "époque", de Zeitgeist et de période de ma vie (je connais quelques personnes certesmais il n est pas, plus possible de s'y fier).

Les gens sont suroccupés, soucieux, dépressifs ou à la limite du burn out ou surconcentrés sur leur petit moi, si important pour eux mais si faible dans le fond.. Mon frère, la dernière fois que nous sommes allés visiter ma mère m'a rappelé à juste titre que in fine nous ne sommes rien, rien dans le temps (comme disait Pindare une vie est l ombre d un rêve et le chanteur Renaud: je me retourne et je prends conscience que je suis vieux). dans le même ordre d'idée j'apprends la grave maladie de Johnny, mon contemporains et cela ne em laisse pas indifférent, on s en doute. Je lui souhaite qu il surmonte cette terrible épreuve.

Et le temps passe, court, inexorablement et nous sommes pris dans ses griffes acérées. L'observation de mon frère probablement avivée par la mort récente de son meilleur ami à New York d'une forme particulièrement agressive du cancer est juste et rejoint certaine sagesse orientale en particulier chinoise; le sage n'a pas besoin de se montrer, de se dire; il est humble (proche de l humus), discret, conscient qu il ne contrôle rien.

Alors que l'astrophysqiue fait des progrès gigantesques faisant reculer sans cesse les limites de l univers connu (on en est sauf erreur à 12 milliards de galaxies) l homme, empétré dans ses spetites hstoires et dans la grande histoire du coup nanoscopique à l échelle du monstrueux univers, nous devrions de fait nous vivre comme si nous n'étions rien. Sartre nosu a montré que le néant nous constituait et que l être s'arrachait au néant par l engagement.

Très belle citation d un spécialiste: soit nous sommes seuls dans l Univers et c est effrayant soit nous ne sommes pas seuls et c est aussi effrayant...L interrogation angoissée de Pascal reprend des couleurs.

Reste une question, décisive: pourquoi cela, pourquoi cette lente évolution, pourquoi l homme?

Il semble qu un ensemble exceptionnel de conditions ait permis notre avènement...

Est-ce ube chance d être né ou un malheur?

Un malheur absolu pour Schopenhauer, une chance pour le monde indien et le bouddhisme. L incarnation dans une forme humaine (potentiellement lumineuse) est une chance inouïe car notre passage sur cette Terre maudite est le signe que nous avons encore à apprendre avant de connaître une nouvelle incarnation et qui sait de rejoindre les êtres de lumière (enseignement du médium international japonais Okawa, imprégné d'un bouddhisme revisité.