Baisse d'audience

Je l'ai souvent dit ici; je ne rédige pas ce blog jour après jour pour être lu au moins à titre principal mais pour m'aider à vivre...

Il se trouve que - ô surprise, compte tenu des milliers de blogs "concurrents" souvent mieux écrits, plus diversifiés, mieux mis en page (je ne suis pas très calé dans ce domaine) - j ai eu l'honneur  d être "visité" par quelques internautes intéressés, je ne sais au total pourquoi et par quoi.

Mais tout dans cette vie peut être utile et nous enseigner quelque chose sur la vie et sur nous. 

Ce matin personne et les jours précédents presque personne...

Je n'en poursuis pas moins ce travail un peu thérapeutique. L'époque est très dure car imprévisible; les relations humaines très décevantes car marquées du sceau de la non-fiabilité; cette ville est très dure car désertée par le peu d humanité qui lui restait; le monde est très dur car sans espoir. De quelqeu côté que je me tourne, j'entends le glas de catastrophes que les médias gourmands orchestrent, répercutent et amplifient; c'est ce qui fait vendre.

Pas l amour, pas la solidarité, pas les exemples de soldarité humaine.

Enfin mon âge est dur à vivre en solitaire alors qu il ne me reste qu'un frère qui se dit "misanthrope". Dans mes pires cauchemars jamais je n avais prévu d evivre cet enfer...

Je ne dois compter que sur moi-même alors que le corps lâche et l esprit faiblit.

Ce blog reste un miroir de mon âme et un confident (un confident ça n existe plus maintenant car le darwinisme social triomphe partout. Mais crève donc que je prenne enfin ton fric!

Je conclurai par cette image. J'habite dans un immeuble jouxtant un centre hospitalier St Jean de Dieu qui reçoit des enfants en fauteuil roulant. Hier marchant le long de la cour de l'établissement j ai regardé par les grilles. On roulait un jeune homme allongé sur sa civière; il était trachéotomisé. Pour moi ce fut une leçon; regard, me suis-je dit (j'ai eu une journée éprouvante hier) voilà un jeune déjà matraqué par le vie; à quoi ressemble cette vie-là entre examen, infirmières surmenées, médecins pressés et compagnons d infortune à un âge où on rêve d'avenir?

La souffrance est universelle et la mort souvent une délivrance.