Un monde devenu fou

Difficile de résister à ce que nous entendons, voyons, apprenons malgré nous. J ai beau limiter au maximum mon exposition au bruit et à la fureur du monde, les informations me parviennent avec cette sorte d perversité qui me paraît caractériser le monde actuel. Les informations et la communication ressemblent d plus en plus à un harcèlement autorisé.

Comme tout devient laid, triste, frelaté, tendu. Un échange à la télé et on s attend à ce que les protagonistes en viennent aux mains, une station de radio prise au hasard et c'est encore le tocsin ou le glas...Même la radio qui fait honneur à la culture que j écoute avec intérêt m'attire moins. J ai besoin de pureté, de légèreté, de sourire. on ne sourit plus, on s'étripe; on ne dit plus bonjour, on grogne.
Une tâche brune s'étend comme une lèpre sur ce continent me semble-t-il. Est-ce un hasard si le personnage du "Petit Prince" vit une seconde vie. Pureté, étonnement, merveilleux. Naïveté même, pourquoi pas?

Je comprend mieux cette amie qui court d expo en concert en s immergeant dans la beauté, car c emonde est laid, moralement et matériellement. 

Nous avons perdu notre innocence, notre esprit d enfance.

Les visages tendus, soucieux, stressés avant même de commencer la journée, voilà ce qui m'attend si je sors; voilà pourquoi je reste chez moi dimanche si des cours ne sont pas programmés. Pour moi avec en plus ces soucis de santé les cours me sont une respiration dans ce petit enfer. Un seul exemple: le Salon de l'Agriculture, bel évènement, occasion de se distraire devient la caisse de résonance d un monde agricole en pleine crise existentielle.

Et pourtant des gens et non des moindres parient sur le progrès et se montrent optimistes!

J'ai regardé sur You tube une interview du Dalaï Lama. Après un exposé magistral d ela métaphysique bouddhiste, il dit son espoir en ce monde et en son avenir, axant son discours sur la leçon qu ont tiré les hommes des deux conflits mondiaux. Quelle leçon? C est la peur de l holocauste atomique qui retient les hommes de metttre fin à la vie sur terre.

Je ne comprends pas ou alors des éléments de l'actualité m'échappent ou la vision bouddhiste de la bonté foncière de l Homme l emporte sur tout autre considération.

Je en reconnais pas dans les propos de ce maître sprituel qui a pourtant souffert dans sa chair et son âme le petit enfer où je suis sommé de vivre.