La santé la maladie l'âge la vie
Journée mitigée hier au plan du moral. D'une part petite satisfaction de l'échange virtuel avec le jeune hommes cinéphile; comme je lui faisais remarquer son "silence" depuis quelques jours il me disait qu il avait des soucis (problème de confiance en soi...); mais au total il observait que in fine il avait de la chance dêtre en bonne santé et d'avoir de "bons parents"; il vit toujours chez eux; les temps sont durs...par ailleurs, mon cours a été avancé in extremis et cela m'a fait du bien de sortir, de voir cet élève agréable que je devais aider pour un devoir sur table. J'ai donc bousculé mon emploi du temps pour cet élève mais cela n est pas bien grave.
Mais d'autre part avec le problème que j évoque ici très souvent, celui de la solitude, j ai des ennuis de santé (maux d'estomac depuis des jours et en bon hypocondriaque je me pose des questions, on s'en doute). La vie est décidément un problème constamment renouvelé; à chaque jour suffit sa peine. Enfin, ce devait être le jour de visite à ma mère; pas de signe de mon frère, rien; la dernière fois visite annulée suite à l épidémie de grippe. mon frère m avait envoyé un sms laconique; on verra pour la prochaine fois...
Mais surtout de sa part ne rien dire...que l essentiel. Ce que je deviens? Peu importe; cela fait près de deux mois qu on ne s est vu...
C est pourquoi j attache tant d importance aux contacts et que je peux dire que je n ai plus de famille dans les faits.
Seul point positif: le retour prochain des séances de psy après une longue interruption du au malaise d ela thérapeute en pleine consultation (intoxication alimentaire suite à un achat dans un magasin renommé...)
Il suffit de peu de choses pour être bien ou être mal; ce peu de choses qui fait que la vie est bonne à vivre ou non.
La balance penche de plus en plus du mauvais côté étant donné notre environnement national et international et le pourrissement des relations interpersonnelles.
Il me faut tracer ma route seul, que je le veuille ou non; en d'autres termes, je suis condamné à être "courageux" ( moi qui ne l ai jamais été) pour paraphraser la célèbre formule de Sartre...