De tout un peu...
Ce blog promet d être plus "chaotique" que d'habitude n'ayant pas de thème prégnant en tête... Mon petit moi toujours aussi vulnérable, sensible au moindre soubresaut, assoiffé de contacts (cela est un changement dans ma vie, sujet d un blog précédent.Je me souviens d une étude menée par un psychosociologue qui a dégagé chez tout être humain des "cycles" de sociabilité et d insociabilité. Une écrivaine israélienne de talent racontait récemment que vivre à deux est tout sauf une sinécure et, pour elle, une simple rencontre s'assimile à un choc. ...)
J'ai enfin eu des nouvelles de ma thérapeute qui a appelé; la pauvre femme a fait un malaise grave en pleine consultation, suite à une intoxication alimentaire; je précise que l'acaht vait été fait dans un garnd magasin de luxe de la rive gauche. A qui, à quoi se fier? Pour ma part, cetet absebce a été une épreuve pour moi mais que dans l ensemble j ai assez bien surmonté, nécessité faisant loi.
Parfois je me demande une fois encore si mon activité de soutien n était pas la meilleure des thérapies...
Hier chez l'élève aux deux habitations; j avais rendez-vous dans l'immeuble moderne de trois étages qui constitue un triplex....Je n'étais pas en forme pourtant (toujours ces problèmes digestifs) mais le garçon a eu 12 à l oral blanc ce qui n est pas mal; de plus je devais analyser un texte ironique de Montesquieu sur l'esclavage. J ai apprécié l interaction; ce n est pas le cas de tous les élèves et j ai senti que la reprise n est pas aisée...
Tout ce qui précède montre bien ma dépendance à l'autre (en plus le jeune homme "revenu" après des mois avait parlé de nous rencontrer pour visionner des films chez moi. Silence radio depuis des jours et je n'ose pas le contacter car c est une personne compliquée qui se livre peu quoique sur ce plan il a progressé...
Je poursuis ma méditation mais non l'éveil n est pas au rendez-vous...(je plaisante à moitié aynt gardé un je ne sais quoi de naïveté); en lieu et place de petites prises de conscience; cela dit, il semble que ici aussi il y ait des hauts et des bas; je note que le suivi même virtuel par le sage québecois m apportait beaucoup par identification et parce qu il m invigorait de loin. Importance d un "maître" pour moi (et pour d autres je suppose).
Sinon je voulais aborder le sujet de la folie et le pouvoir. Ce sera pour une autre fois. Le dernier numéro d"Historia" porte justement sur les empereurs fous; Sujet hélàs vieux comme le monde. Notre époque regorge d exemples. Il est possible de faire deux hypothèses:
1) le pouvoir "rend fou" ou plutôt réactive des tendances qui sommeillent
2) les personnalités paranoïdes sont attirées par le pouvoir
Autrement dit l accession au pouvoir quel qu il soit déstabilise en donnant à un individu uen capacité inouïe, celle de se faire obéir par d autres. Obscure jouissance d un sujet qui ne se sent plus, comme possédé par une force qui le dépasse. Il me semble que l enflure du moi renvoie à une période archaïque du développement humain ainsi libérée, celle de l enfant roi du monde...