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Choses vues entendues sues
21 février 2017

Une ville triste

Rencontre hier avec un personnage important de la société de pensée d'origine italienne autour d'un repas thaï. C'est grâce à sa "diplomatie" que j ai été accepté dans la société qui avait scissionné de la mienne (que j ai quittée pour des raisons personnelles et éthiques; le nouveau "petit chef" m avait vidé de mon poste et de mon lieu et procédé de cette manière avec les autres sans demander leur avis; ce n est pas dramatique car il ne  s'agit pas d une entreprise commerciale et même là...Oh! Nous sommes à une époque où l hommes a moins d importance que la nouvelle application qui est sensée révolutionner nos vis mais qui d une part blase rapidement et d autres part restreint encore  plus le peu d humanité qui nous restait).

On échange un peu sur tout et me demande comme toujours de mes nouvelles puis parled e ses propres nouvelels fonctions et ressent une certaine lassitude: âge, inertie et passivité des gens etc. Là dessus il me dit trouver cette ville dite encore ville-lumière (?) triste. A qui le dis-tu?

Non seulement un jour blafard éclairait faiblement le ville en plein midi mais une circulation réduite participait de cette tristesse sans compter les cafés peu fréquentés, les commerces vides, les affiches de soldes, super soldes, mégasoldes (on ne sait plus quoi inventer pour attirer un client paupérisé et/ ou saturé de produits. on ne va pas enfiler un pull par jour mais même à 15 €!

Ajouter à cela la mine des habitants (la mauvaise humeur des parisiens est proverbiale mais en ce moment on a percé le plafond de verre). Soit ils sont occupés à tapoter sur la machine qui fait encore sourire (à qui sourient-ils ce sgens Bon Dieu? A leur amoureux? ce la supposerait que l amour existe encore dans nos sociétés de zombies...)

Il se trouve que dans le quartier Nation où je m'étais rendu existe une petite rue de Tunis avec de petits immeubles bas et clairs qui de fait me rappelait ma ville natale sans prétention, à taille humaine et sa chaleur native, son animation, une ville où on n est pas étranger.
A Paris, on est toujours un étranger...

J observe que les seules personnes à garder un peu le sourire ce sont les jeunes; sourires forcés? défensifs? sourire de l insouciance? je me raccroche à ces jeunes avec leur sourire d' un autre âge. 

Nous avons parlé avec mon interlocuteur assoiffé de contacts, en bon méditerranéen qu'il est (et que je suis) de la province comme étant plus conviviale mais est-ce si sûr?

Il faut vivre avec ma solitude, mon angoisse, dans une ville triste, une thérapeute partie (?), des non-voisins, des usagers de transports en commun qui n ont rien en commun; il faut vivre avec d'autres solitudes...
Il faut vivre avec le changement pour le changement: dernier exemple: je cherche à consulter le détail de ma noiuvelle facture de mobile, on me redirige vers la page "dédiée" (ce mot m horripile); là je trouve tout sauf le détail de la facture; on me rencoie vers mon mobile où je trouve un numéro de code (ah ces codes j en aurais soupé; j ai compté une 50aine de codes pour accéder à des sites sans interêt) sur lequel je clique donc pour installer une "appli" Orange qui ne s'installe pas malgré plusieurs tentatives.

Vous remarquerez au passage que la firme décide pour vous de changer et ce changement est inutile, complexifie et ne débouche sur rien.


AU FOU!

 

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