Qu est-ce qui compte?
Oui qu est-ce qui compte en cette triste vie? Qu est-ce qui a de la valeur encore? Sur quoi fonder son existence? pour qui vivre? Pour quoi vivre?
Je me pose toutes ces questions plus que jamais; je disais hier que je me rends compte à présent que dans les années 60 70 voire 80 c était le nirvana (toutes proportions gardées) au regard de l'effrayante réalité du monde actuel: un petit échantillon des infos de ce jour: la guerre est repartie entre Inde et Pakistan, la biosphère se dégrade si vite que c est déjà notre génération qui souffre de cette dégradation; avecle terrorisme sauvage et la crise économique chronique comme toiles de fond (un seul exemple typique: le patron de SFR débauche des centaines de salariés d un trait de plume...)
Quant à moi, on le sait je souffre beaucoup outre de ma solitude, d une récente trahison de celui que je croyais être un ami fidèle.
Je ne sais plus quels mots employer pour qualifier cet âge de ténèbres épaisses; si Dante revenait il n aurait rien à imaginer pour décrire ses cercles de l enfer; il lui suffirait de décrire le désastre mulitiforme, permanent, renouvelé, universel qu est le notre.. Vraiment je ne sais plus que faire...
Les beaux trésors que sont l'amour ( c est trop demander de nos jours l amour dévalué, spectacularisé, réduit à des gesticulations érotiques elles mêmes banalisées par le spectacle permanent offert à tous, merci Internet)), l amitié, la sympathie toute bête, sont à ranger au musée des vestiges moraux d une humanité déchue.
J aimerais tant rencontrer un homme ou une femme de bien, un saint (peu importe la confession), un sage; je pense au Dalaï Lama.
Je lui dirais: que dois faire dans cette ultime étape d une existence ponctuée d épreuves pour ne plus souffrir à ce degré (car la vie m a appris hélàs que toujours on souffre de quelque manière que ce soit), pour avoir un peu de consolation, un peu de répit...
Vivons nous les derniers jours de l humanité?
J en ai la sinistre impression; tant de cynisme, tant d indifférence à l autre, tant de mafiance, et tant de haine. maintenant...
Je terminerai ce blog quotidien par cette remarque d un pote du babrare de st Etienne du Rouvray; il disait au journaliste que le jeune criminel s était radicalisé (observation, encore du nouveau; tout va vite de nos joursy compris le changement supersonique des esprits!) en allant à la mosquée (je n invente rien), découragé de ne pas avoir trouvé de boulot.
On voit sur cet exemple que ma petite théorie sur l'impact du chômage de masse sur la grande criminalité a son rôle, ne serait-ce que par l oisiveté qu il induit. Et le merveilleux Internet ou "la mosquée" et ses prêches vindicatifs nourris de ressentiment à l égard de l Occident coupable (je répète ce qu a dit le copain de monstre: la fréquentation récente de la mosquée par "le soldat" du Prophète parait-il) de s engouffrer dans la brêche.
Dans le judaïsme, il est dit que Dieu attend de l Homme qu il coopère avec Lui; a fortiori si on est athée, comme on l est de plus en plus dans un Occident à l agonie; en conséquence de quoi le Mal vient de l Homme pour une part éminente; c est de l Homme que devrait alors venir le remède; toujours dans un registre théologique, Satan doit exulter de joie. Vous voyez bien; on aura quand m^me fait un heureux sans compter ses émules et là pas besoin de dessin...