La violence du monde et la mort

La violence est encore à l ordre du jour: casseurs dans les manifs (triste symbole: c est un hôpital pour enfants avec des chercheurs de pointe et des petits malades gravement atteints qui a été vandalisé), hooligans "sportifs", ultra violence des "islamistes" (entre nous pourquoi ont-ils préservé la vie du petit enfant tant qu on y est?), violence aussi plus symbolique mais réelle du monde économique (monstrueuses inégalités sociales injustifiées) et des gouvernants (la loi dite Travail devrait être rebaptisée Loi Grand Capital), violence des humains entre eux (montée des sectarismes partout), violence envers soi-même. 

L'Homme est bien un loup pour l'Homme selon la formule hobbesienne; alors on chipote entre "spécialistes": la violence diminue elle augmente elle fluctue.
Je ne suis pas un spécialiste et je me contente d'observer: au mieux l indifférence à l égard de l autre (qu il crève ce sera un de moins au pire l agressivité, la méfiance, l hostilité sourde...

Je n ai jamais vu ça, jamais...Regardez les couples qui se déchirent, les familles qui explosent, les enfants livrés à eux mêmes à leur perversité et à celles des adultes. Ah oui, il y a des exceptions: un commerçant vous sourit et on crie au miracle...

Je crois que ce vent mauvais qui s abat sur notre continent (aux sens propre et figuré)  cette tension cette brutalisation des moeurs et des conduites se nourrit de souffrance: plus on a mal plus on fait mal; dérisoire et pathétqiue exutoire.
Une enquête a été effectuée récemment; à ma grande surprise ce que je croyais être l heureuse Italie s avère malheureuse et les jeunes s estiment heureux. Comment expliquer ces paradoxes? Il me semble que le sentiment du bonheur sinscrit dans une dynamique temporelle; les français et les italiens perçoivent leur déclin continu; quant aux jeunes ils ont une richesse le temps à venir...
Le sentiment de bonheur n est pas associé à des éléments objectifs mais à des éléments relatifs, non à ce que je suis mais à ce que je ne suis plus non à ce que j ai mais à ce qu je n ai plus et à ce qu je n aurai plus.

L'Europe esten train de mourir,pas de la mort venue d ailleurs mais de celle venue d elle-même.

Elle eut une belle histoire. Merci.