De la relativité des choses...

Plus que jamais oui cette formule me semble vraie; on ne sent hereux (ou malheureux) que par rapport à ce que l'on se souhaite, ce à quoi l'on aspire, ce qu'on a vécu et voudrait tant revivre (mais l'histoire, il est vrai, ne resert pas les mêmes plats...)

De fait, on pourrait presque dire que tout fait que l'on vit est indifférent et neutre dans "l'absolu" mais du point de vue humain cela change et a fortiori du point de vue de tel ou tel

Ainsi, j'airepris le chemin des cours; beaux quartiers certes mais interaction moyenne et passivité de l'élève d'où intervention plus pénible pour moi qui dois "tout faire"; mais quelle aurait été l'alternative? Tout sauf agréable avec ce bruit de fond de tristesse, de regret, d'amertume, de rage rentrée, d'anticipation négative; la vie est si lourde à porter en ces temps...Un petit sourire de vendeuse et ma journée est ensoleillée; il suffit de bien peu de choses pour être satisfait

Mais le fondement de notre sentiment reste la demande affective pour l'essentiel; il faudrait se satisfaire de ce que la vie présente et demeurer calme quelles que soient les circonstances car c'est la rencontre entre les attentes et les "réponses" de la vie qui créent les affects; les Anciens avaient compris et donné leur préférence à la paix de l'âme...