Le corps parle

En cette période de l'été qui, décidément, ne me va pas, moins que jamais avec cette oisiveté forcée même trompée par de petites activités (le journées sont longues quand on est seul), le corps parle (ou plutôt crie); je passerai sur le descriptif oiseux de tous les bobos qui chargent la barque; mais parfois je pose l'hypothèse que ce corps bruyant me dit quelque chose de moi-même mais quoi? Ou me "tient compagnie"...Ah? mais de manière pénible, satisfaisant je ne sais quelles tendances masochistes, ou prenant en charge en quelque sorte un mal-être d'un autre genre, ou réclamant son dû (lequel?), ou signalant sa fragilité à divers niveaux, fragilité elle-même accusée par le psychisme "affaibli"..
Autant de suppositions.
Je confirme bien volontiers l'unité corps-esprit; une ophtalmo a confirmé que telles douleurs à l'oeil, certes physiologiquement explicables étaient accentuées par le "moral".
La psychosomatique désignant cette unité duelle, impossibilité logique mais maintes fois confirmée par les faits, les traditions médicales de l'Orient en font la base de leurs doctrines , on le sait.
Mais reste ce problème qui est premier, le corps ou l'esprit?
Mais la question est trop ouverte; il faudrait scinder, détailler, préciser; ce serapour une autre fois avec les moyens du bord...