La génération Covid

Une année s'achève donc ou va s'achever, une année bien particulière et totalement inattendue, avec la brutalité de ce virus venu d'ailleurs qui génère contraintes, interdits et frustrations de tous ordres.

Ce virus tue (je connais un excellent homme qui en est mort) ou foudroie (des "relations" fortement touchées) ou atteint des hommes et des femmes au coeur de leur passion et de leur métier.
Comme je l'ai déjà dit pour ce qui me concerne, je suis comme tout le monde; cette perte du contact et des contacts ce n'est pas rien! mais je suis toujours seul et du coup, je me sens moins impacté.
Il y a des gens optimistes de nature que rien ne semble atteindre; je ne les envie pas; il me suffit de savoir qu'il y a deux trois personnes qui ont un coeur (oui çà existe encore!) qui pensent à moi; je n'ai pas besoin de fêtes grandioses (on a Arte pour çà); chacun sa vie, chacun ses priorités.
Pour moi une simple journée à Honfleur par temps maussade  et non sans une nuance de mélancolie m acomblé.
On apprécie d'autant mieux les choses qu'elles sont rares et discrètes.
Ma ppensée va à plus malheureux, à plus atteint, à plus appauvri, à tous ces malades et à tous ces pauvres vieillards très sévèrement touchés par ce puissant virus...
Ma pensée va aussi à ces jeunes, cette génération covid frappée de plein fouet, à l'âge où on veut vivre pleinement et librement. Ces jeunes qui m'ont fait confiance durant cette année terrible. Et comme ajmais j'ai bien senti que je leur apportai quelque chose d'important...
Je me sens redevable à eux et à leur famille de m'avoir permis de me sentir moins seul, utile voire apprécié.
Je me sens redevable à mes "frères" de la loge , certains surtout, qui m'ont aidé lors de la mort très douloureuse de ma mère, l'âge compte peu...puis après; je me sens redevable à mon autre "famille", clle de l'Ecole de Méditation avec tous ces cours en ligne, je me sens redevable à ma thérapeute, m^mes i je commence à saturer.
Et last but not least, j'ai mesuré l'importance vitale de la culture encore et toujours; les livres m'ont déjà sauvé du désespoir d'être différent; ils continuent à le faire.

Mais comme me disaient un de mes thérapeutes (paix à son âme): le soleil est toujours caché derrière les nuages." et ma mère: "tout a une fin."