Une semaine sans...

Il semble que ces douleurs au ventre se soient calmées et j'aborde cette semaine sans élèves avec une légère appréhension. Et c'est quand quelque chose ou quelqu'un manque que nous avons idée de sa place pour nous.

Bien sûr, ce n'est pas toujours facile de sortir de chez soi en fin d'après-midi, d'affronter humidité, froidure, métro; et les élèves ne sont pas toujours aussi actifs que souhaité.
Mais on fait avec, cette année, je n'ai pas trop à me plaindre. J'ai l'impression que ma présence est un plus en cette épriode très difficile pour les jeunes, pour les gens et pour les gens seuls et pour les gens confrontés aux délices de l'âge; pour me réconforter je pense à Jo Biden; après tout, il sera bientôt Président de Etats-Unis à cet âge...
Je n'ai pas grand chose à voir avec lui sauf l'âge; çà me remonte le moral.

Hier j'ai succombé à la tentation consommatoire en me justifiant à mes yeu.: la culture ouvre des fenêtres quand les êtres se ferment.
Direction librairie puique restaurants fermés la faute au Covid qui dure, perdure et tient.
Et une fois de plus j'ai éprouvé cette sorte de vertige; et je soupèse, jette un regard circulaire sur les titres, éprouve d'avance ce que tel ou tel ouvrage m'apporterait; après tout ce comportement est celui de tout acheteur face à l'abondance de nos sociétés préivilégiées.
En Tunisie, jadis, en france aussi probablmeent, un homme portait le même costume de qualité toute sa vie.
Et sur la table pas grand chose; nous n'étions pas pauvres, je m'empresse de préciser.
In fine, je suis sorti avec un gros sac: Simone Weil, Reeves, un ouvrage sur la sagesse, un titre de Bernanos, François Cheng sur la beauté et "l'archipel français" de Fourquet. L'auteur qui a déjà vendu 100.000 exemplaires analyse l'état de la France qui a muté, plus désunie que jamais; il y a des France, des petits pays, des fragments. France de papa , fini!
Mais je lis avec intérêt le chapitre 1 sur la rapide déchrsitianisation de l'ex-fille aînée de l'Eglise. d'ici 20 25 ans il n'ya ura plus de prêtres.
Ceci rejoint ce que je disais sur le développement de l'incroyance en pays d'Islam.
Dieu est-il mort comme le prédisait Nietzsche?
Et si oui par qui et par quoi le remplacer?
Car si notre avenir tel qu'il se dessine est à la consommation-destruction de la planète ou au foot avec ses nouveaux dieux, merci, pas pour moi!