Pandémie, encore

Comme chaque mardi, je fais le point avec la thérapeute sur la pandémie; et curieusement, elle semblait plus pessimiste qu'à la dernière séance.
Elle m'a parlé des mutations qui affectent ce virus venu de Chine. Pour preuve, le massacre systématique d'élevage de visons (au fait, pourquoi "systématique"?) en France, notamment. Cette zoonose a atteint des humains et elle traduit une mutation du virus, déjà...
Je n'ai pas regardé la conférence de Macron; j'avais mieux à faire pour mon moral...
Mais de mon point de vue, les choses ne sont pas terminées, loin s'en faut; certes, on observe une amélioration des données sensibles mais il reste l'inconnue des comportements; certes, on a droit à un allègement des contraintes mais çà commence à faire beaucoup ces contraintes, même pour moi, habitué à la solitude. Quant au vaccin, la thérapeute pense à juste titre qu'il faut encore attendre les éventuels effets secondaires; un vaccin n'est pas anodin, on vous inocule une forme de virus; le remède peut être pire que le mal.
Je suis pessimiste mais je dois me faire violence pour croire.
Pourquoi? parce que les humains ne changent pas et ne changeront pas; je fais le pari: sitôt la population immunisée, soit naturellement, soit par vaccination, de nouveau les comportements écocidaires reprendront le dessus; ne pas oublier que c'est l'humain qui pollue, chasse, détruit, guerroie, tue.
Cette planète est devnue (air, sol, mer) une planète-poubelle; même les couches supérieures de l'air sont devenues une gigantesque poubelle, une déchéterie gigantesque.
Je suis comme beaucoup; je ne demande que çà: l'amélioration réelle, rapide, puissante de l'environnement, notre legs des siècles passés...
Je crie dans le désert.
Cupidité, avidité, incivisme, indifférence, culte de l'égo, continuent leur oeuvre de dévastation.
C'est nous et nous seuls qui pourrions faire quelque chose pour la pauvre petite planète "bleue" mais le voulons-nous vraiment?
J'en doute.