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Choses vues entendues sues
26 août 2020

La musique avant toute chose

Je devais parler de musique et du rôle qu'elle a joué pour moi dans ma vie mais le sinistre viol de l'adolescente par 30 monstres en Israël avait retenu mon attention en priorité; et çà me paraissait dérisoire de parler de musique sensée adoucir les moeurs.
De plus je suis toujours accablé par ces ennuis du quotidien; la thérapeute vue hier et revue aujourd'hui sur ma demande me rappelait que ma mère s'occupait de toutes ces choses de la vie, ennuyeuses plus que graves; par exemple une fuite dans les wc alors même qu'il y a peu un technicien était venue pour faire les réparations nécessaires.
Je sais, çà peut faire sourire et pourtant...
Je ne suis pas très bien en ce moment avec l"'affaire" de la loge", l'âge qui me joue des tours (petits oublis notamment et manque d'attention), le corona qui ne cesse pas, voire s'aggrave ici.
A propos du virus, scène du quotidien: hier dans le bus de retour, tout le monde portait masque à l'exception d'une dame, âgée, qui plus est! Une passagère de le lui faire remarquer et l'autre de le mal prendre mais je n'ai pas bien compris la rogne de la personne interpellée. Enfin, la violence sévit de plus en plus en France; hier je me suis remis à la télé et ces scènes de pillage d'une grande enseigne suite à la défaite de Paris St Germain face au Bayern me rappelaient irrésistiblement ce qui se passe aux usa; je ne me sens pas tranquille décidément ici mais où aller, où?

Et de plus, et c'est triste, je deviens de plus en plus allergique à ce qui nous vient des usa; ras le bol des enseignes et de mégafirmes qui font périr les petites boutiques, vendent de la camelote (junkie food), surexploitent les personnels.
J'ai changé sous cet angle; mon aveuglement a disparu; au fond si j'ai tant admiré ce pays qui reste magnifique par ses beautés naturelles, c'est que j'ai baigné dans une Amérique qui a disparu, celle des splendeurs hollywoodiennes, des innovations techniques, de l'euphorie générale, de la prospérité, de l'image du "bonheur" depuis la petite Tunisie où je m'enuyais, et j'a appris que l'ennui est une forme de desespérance et une dépression a minima.
J'ai gardé des numéros de" Victory" en langue française où les photos couleur montraient le visage de ce grand pays, ses habitants de toute origine, ses villages coquets, ses villes dynamiques; je lisais aussi "rapports France-Etats-Unis" que mes parents recevaient.

L'Amérique était vraiment l'Eldorado avec en prime ces cousins lointains avec leur restaurant à La Brea, artère "branchée" de Los Angeles que les stars fréquentaient. De plus, comme si c'était hier je revois ces cousins et petits-cousins venus de loin: les enfants albinos (une étrangeté pour moi mais sans plus) et la figure du père, impeccablment bronzé, assez athlétique, me portait au rêve; un vrai acteur de cinéma.
Tous ces gens chez nous! en fait dans la villa de mon oncle médecin où nous logions mes parents et moi adolescent apathique mais bercé par ce rêve. Là-bas, me semblait-il tout était possible, et je m'éloignais par ce rêve de la mort qui m'avait traumatisé, trop jeune.
A table, je me souviens, une grande petite-cousine nous entretenait de Malcolm X (elle prononçait Ex non X, à la française); éternel problème noir de ce pays. Je en comprends pas cet acharnement policier; que je sache, ces africains-américains, les colons blancs étaint trop contents de les avoir comme nounous, ouvriers, employés; après tout la prospérité des usa n'est-elel aps due à l'exploitation de ces Noirs (j'ai été frappé par al beauté de ces gens lors d emes voyages; une belle photo d'un jeune couple noir, orne mon entrée; je l'ai découpée dans le magazine défunt "Life". Le regard mélancolique de ce jeune couple vait attiré mon attention. 

Du coup, la musique, je n'en parle pas comme je devais, au fond cela semble signifier que décidément non d'autres choses occupent mon esprit, ce jour, soucis et évocation d'un autre temps, d'un tout autre temps où je me donnais la possibilité du rêve où il y avait matière à rêver...

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