Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas...

Nous sommes soumis à un véritable bombardement informationnel avec cette terrifiante pandémie. On me dira: mais ce n'est pas nouveau; certes, mais cette fois c'est ce virus et uniquement lui qui fait les "unes".
Il y a quelque chose de "positif" dans cet affolement: je n'aurai jamais de ma vie autant appris sur le monde médical, beaucoup plus divers à tout point de vue que je l'imaginais, sur la recherche et sa "lenteur" obligée en matière de bio-médecine. on ne peut accélérer le temps, quoi qu'on fasse, sur les structures politiques et administratives de ce pays, sur les monde économico-financier, etc
Cela étant, je suis comme tout le monde et j'essaye de comprendre en m'aidant de mes très limitées connaissances, de mon intuition, de mon bon sens, de mes observations, de mon expérience de la vie enfin.

D'où le titre de ce billet.

A ce propos, je conseille fortement le site remarquablement construit de l'OMS en dépit des querelles politiciennes autour de ce " machin" comme aurait dit De Gaulle (qui n'aimait pas l'ONU par "nationalisme" en gros).
On y aura toutes les données constamment mises à jour sur cette pandémie vraiment unique dans l'histoire de l'humanité (bien sûr, les épidémies ont toujours existé mais c'est la première fois qu'elle prend une dimension mondiale).
Ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas: déjà, on sait le caractère rapidement évolutif des connaissances parce que il y a un fait sans précédent aussi: on porte à la connaissance du grand public l'état de la recherche dans le monde heure par heure comme si vous êtiez, avec les chercheurs devant la paillasse. 
De plus, il semble que ce virus prenne des visages nouveaux; j'ai appris qu'il a des "identités" multiples; est-ce le cas de tous les virus et si vite? Je l'ignore...
Mais j'essaye de résumer ce que l'on sait sur ce virus très virulent,; ce n'est pas le cas du virus (ou plutôt des virus) de la grippe saisonnière).
Il frappe différemment selon les zones du monde; l'Europe reste hélas un foyer prééminent: densité, structure par âge, importance des échanges, retard à l'allumage de certains pays...
D'autres zones sont épargnées ou relativement préservées: Canada, Autriche, Islande, Allemagne, Mexique...
A mon avis, mêmes causes, mêmes effets: ces pays ont su réagir très vite car ce virus était actif depuis novembre 2019; le principe de précaution a été utile; structure démographique; la proportion de jeunes joue puisque jusqu'ici cette génération a pu résister sans doute à cause de défenses immunitaires fortes que l'avancée en âge diminuent hélas. Ajouter à cela la morbidité générale puisque toute atteinte préexistante complique les choses.
Reste le mystère étatsunien. La première puissance du monde, encore, aligne des chiffres terrifiants.
En particulier l'état de New York.
Selon le guru indien que je "visite" sur You Tube, le nombre record d'opiomanes pourrait expliquer cette flambée dans ce pays qui dispose des meilleures équipes de recherche au monde. De plus, on notera la structure de la population vieillissante, plus les inégalités sociales criantes et la politque catastrophique de Trump; il n'y a rien de grave, faites comme avant, etc ce, pour préserver le système économique dans le bras de fer avec la Chine, de plus en plus puissante.

J'observe hélas aussi la hausse spectaculaire des inégalités sociales, le malaise d ela jeunesse (drogues venues du Mexique notamment: cocaïne, mélanges médicamenteux, alcoolisme, etc); je suis très peiné car j'aime ce pays; j'allais dire "je l'aimais".
Reste à évoquer la complexe personnalité du Pr marseillais; je suis moins sûr de moi depuis quelque temps; son médicament-miracle a fait long feu.
C'est comme si vous preniez des pastilles pour une angine que la nature un peu aidée aurait guérie spontanément. L'échantillon de malades soigné à la chloroquine était non représentattif de la population de malades; c'est comme si vous preniez comme cobayes des personnes peu atteintes. De plus des morts sont à déplorer et on en parle peu.
J'ai oublié de dire: j'en apprends beaucoup sur la nature humaine en un temps-record.
Ce n'est pas parce que vous avez le Prix Nobel, une carrière brillante, de récompenses multiples, des publications en nombre que vous êtes à l'abri des biais cognitifs. Bien au contraire, vous allez pour le coup perdre toute mesure et tout réalisme.
Au sujet des biais cognitifs cf l'excellente revue "Books" qui en fait son sujet principal; j'observe que les grandes percées scientifiques et techniques sont souvent le fait d'équipes de chercheurs expérimentés et de jeunes assistants qui ont l'esprit vierge et ont pour eux l'audace de leur jeunesse, le besoin d'inventer, voire l'inconscience qui ose explorer du neuf.
En technologie c'est patent: que des jeunes passionnés à l'origine des grandes avancées en informatique.
Le Prix Nobel récompense des gens "installés, qui ont fait leurs preuves et pour qui plaide leur passé, pas des jeunes en train dé découvrir leur spécialité et en pleine phase ascendante. Dans le domaine des mathématiques, c'est patent; il et très rare de faire des découvertes à un âge avancé.
L'âge est déterminant dans le domaine de l'art de vivre; cependant, il y a des exceptions, les gens qui gardent leur esprit d'enfance, comme si, comme le Petit Prince, le temps n'avait pas de prise sur eux.

Je tiens à remercier les quelques personnes qui me lisent; çà me fait du bien.
Je n'ai plus cette impression de parler tout seul.