Le point

Nous vivons tous un moment unique dans nos vie et ce, sur toute la planète, ce que l'on peut considérer comme un moment philosophique par excellence; point positif dans un océan de drames...Les certitudes vacillent et les grandes questions resurgissent avec une force poignante: qu'est-ce que la vie? qu'est-ce que je suis? que sont les autres pour moi? La vie a-t-elle un sens? Ai-je pris ma part et laquelle dans ma conditions d'être humain? Etc, etc.

Pour ma part, j'essaye de comprendre avec mes faibles lumières.

Et j'éprouve le besoin, aujourd'hui de faire le point comme disent les navigateurs et la vie humaine n'est-elle pas un voyage semé d'embûches, traversé d'épreuves, de trahisons, de regrets, de rêves, d'actions avortées.

Je reviens à la médecine: je n'oublie pas que les médecins sont d'abord des hommes, avec les ombres et les lumières; il y a de nobles figures dont  celle de Semmelweis, en Autriche, qui a sauvé de nombreuses parturientes, simplement en observant (l'observation joue un rôle essentiel dans la recherche scientifique) que le lavage des mains était important avant un accouchement; ce lavage diminuait le nombre de décès causés par la fièvre puerpérale.
Mais hélas, je ne saurais oublier les médecins de la mort nazis; les expériences opérées sur les petits enfants dans les camps sont tellement insoutenables que je préfère n'en rien dire; il y a aussi ceux avides de notoriété sur les plateaux de télé.
J'ai eu affaire comme patient à plusieurs médecins; les plus grands sont aussi les plus simples.
Mais revenons à ce virus qui bouleverse nos vies à un point inimaginable il y a quelques semaines.
J'écoutais avec intérêt les propos du Pr Sansonetti, spécialiste des virus dont une phrase ne m'a pas échappé: "ce virus a plus d'un tour dans son sac". Cependant, cette sommité médicale, par analogie, comparait ce virus meurtrier avec ses "semblables" qu'il connaît bien; il pense que les principes darwiniens joueraient un rôle et ce que dit ce spécialiste confirme mes propres intuitions et celle du gourou indien déjà mentionné dans un billet antérieur ,lui-même fils de médecin, qui disait sur You Tube que ledit virus n'a pas intérêt à tuer le corps hôte".
Pour ma part de manière intuitive je pensais dans un billet précédent qu'une sorte de coexistence avec l'organisme hôte finirait par s'établir. Les êtres vivants ou "péri-vivants" ( ce virus pénètre dans les cellules pour devenir un être vivant à part entière) sont capables d'adaptation pour se maintenir à la longue; in fine, on observerait un phénomène de coadaptation comme on voit ailleurs.
Reste un point troublant. On observera que de nombreux virus, certes moins virulents, viennent tous de Chine. 
Pourquoi? A mon avis ce pays, dans sa rage de détrôner les USA notamment, détruisent, plus que d'autres la nature et les fragiles écosystèmes qui la constituent. On voit les catastrophes se reproduire à intervalles réguliers...

Je me demande ce que devient l'antique sagesse de ce très vieux pays, à base de confucianisme et de taoïsme. Hélas! Hélas! tout cela est bien fini, devant comme en Occident la priorité à l'argent, au profit et à l'économie de marché...
Cependant, soyons honnêtes: "tous coupables". Nous sommes tous coresponsables.
Et je termine par ma réflexion renouvelée et permanente sur l'interminable lutte du Bien et du Mal.