Un anniversaire...manqué-réussi
Qui me suit aura remarqué les alternances de centrage sur le Moi et de considérations sur le monde, aussi aujourd'hui, retour au journal classique à la Amiel, le talent en moins (celui-ci avait consacré 30.000 pages à décrire les fluctuations de ses humeurs).
Hier invitation avec mon frère que je n'avais pas revu depuis trois semaines environ chez mon amie Cécile: deux G7 pour m'y rendre soit 60 € (eh oui, entre le cadeau et le transport cet anniversaire, le 70ème (important) m'aura coûté la bagatelle de 100 € mais au fond est-ce que çà compte? Je suis très sédentaire; je n'ai presque plus d'activités "récréatives et Cécile est une "bonne personne" comme on dit aujourd'hui, une femme d'une grande humanité, que l'on sent derrière une forte réserve et pas de masque avec elle...
Du monde, beaucoup de monde, plus de vingt personnes parmi lesquelles je ne connaissais que deux ou trois; à mon avis, il s'agit de connaissances du mari; un ancien avocat par la force des choses a des relations! de plus des enseignants en activité, à la retraite ou sur le point de l'être. comme fut Cécile en allemand. Dans sa jeunesse, elle était très "sociable"; c'est beaucoup moins le cas avec l'âge.
Franchement çà m'a fait du bien: toute rupture du quotidien a un coût certes mais sa contrepartie; elle aère, change un peu les idées, casse les habitudes...
Mais rien ne marche pas parfaitement ne ce bas monde: d'abord, tant d emonde agglutiné fait que les échanges se font en tout petit groupe: un homme très sympathique, prof de français me paraissait cultivé, une dame, veuve d'un avocat est aussi venue; femme chic, d'un certain âge, m'était déjà connue; plaisir des retrouvailles, puis les enfants de Cécile; fille dynamique qui a la bougeotte comme beaucoup de jeunes, grands "profiteurs" des prix spéciaux et le garçon qui visiblement ne savit que faire de son corps (je n'ironiserai pas; après tout, j'étais peut-être comme lui à son âge (27 ans); on ne s'est pas salué; c'est "l'autiste" de la famille, fou d'ordinateur (mon frère a échangé avec lui; il l'a trouvé "normal" mais sans doute est-ce un vernis...
Venons-en au buffet qui a du coûter beaucoup de peine à cette pauvre Cécile: table surchargée de petites choses avec une dominante "saumon"...
Mais chose très triste: mon frère et moi sommes tombés d'accord: rien n'avait de goût ou tout avait même goût, malgré toute la peine qu' a du coûter cette fête et son prix...
Au total, peu d'échanges (limites du genre) et buffet raté (quant aux vins que du blanc!).
J'ai retrouvé Cécile et ses repas: soit c'est d'une lourdeur typique des cuisines des l'Europe de l'Est, soit çà n'a aucune saveur.
Mais le bilan, positif pour moi; je sors, je bouge, je vois autre chose, je rencontre même superficiellement des gens et surtout je me nettoie de mes soucis domestiques.
La vie, comme elle va, loin, loin de Macron, et de ce qu'il nous fait subir...encore et encore: sa drenière lubie (çà n'arrête jamais): transformer les propriétaires en locataires des terrains de Paris; toujours dans la même et inaltérable orientation: récompenser les très riches et laminer les classes moyennes...
Et c'est reparti mais çà s'arrête au moins dans mes propos...
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