De La fayette et des Etats-Unis au Japon en passant par la France

, Un blog, en tous cas, le mien c'est laisser filer sa pensée au double sens du mot; sutout le matin, surtout pour me donner un peu d'air aussi, vais-je une fois de plus "errer" au moins apparemment (tout bon analyste sait qu'un fil rouge mystérieux parcourt les discours les plus décousus...

Matin, 17ème arrt, au Temple Roosevelt, inauguré par Leonor Roosevelt, l'épouse à la forte personnalité du promoteur du New  Deal, qui contribua à sauver l'Amérique de l'immense crise de 29 qui devait précipiter le monde dans le chaos que l'on sait; j'ai pu admirer un barrage gigantesque de la Tennessee valley Authorithy lors d'un de mes voyages outre-Atlantique.

Mais revenons à ce magnifique temple de la glf que je connaisais dont un drapeau américain orne parmi maintes bannières l'un des côtés.
Déjà le décor était planté. Deux conférences, l'une par historien distingué, auteur de plusieurs ouvrages nous a lu un travail très (trop?) riche sur La Fayette, artisan de la longue amitié franco-américaine. Ce jeune noble richissime vola au secours des Insurgents en lutte contre l'occupant britannique avec la fougue de son âge: 19 ans! (il devait mourir vieux, pour l'époque: 76 ans.)

Lui comme George Washington étaient maçons. J'ai appris avec plaisir que La Fayette est un héros national aux usa: pas moins de 45 villes portent le nom du héros de l'indépendance américaine. il n'est pas aimé parai^t-il en France (?)

Un membre franco-américain de la loge Lafayette de Washington, créée il y a 30 ans compléta le portrait de manière plus vivante et plus axée sur l'actulaité. Il nous précisa que peu 'expatriés vivent dans sa région; mais surtout, suprême honneur,
Il convient de savoir qu'à la Chambre des représentants, deux tableaux encadrent le chairman: celui de Washington et celui de La Fayette (on le voit bien L.F., ce n'est pas seulement la rue Lafayette!). C'est comme si à l'Assemblée Nationale trônait la statue de Washington....

On peut se rendre au cimetière de Picpus à Paris pour se recueillir sur la tombe de cet homme des Lumières qui lutta en faveur des Noirs, des Juifs et de toutes les minorités. Tous les D day, le 4 juillet, fête nationale des états-unis, une importante cérémonie se tient à Picpus.
Chapeau, Monsieur le marquis qui devait dans la période révolutionanire être du côté des Girondins; ils ouhaitaient épragner la vie du Roi (mois j'aurais fait pareillement) contrairement au parti de Robespierre le pur (se méfier des purs...et durs)

Je me payai un petit repas dans ce qui est devenu ma cantine non loin de la glf: cuisine de qualité, style brasserie.

L'après-midi fut moins exlatante voire décevante et a minima "déprimogène".

Cela faisait longtemps: dans le petit local japonais, je retrouvai Yoko à qui j'annonçai le décès de ma mère: incroyable surprise, c'était comme si je lui annonçai que la météo était de saison: aucune réaction! elle se contenta de répéter après moi: "c'est la vie!"

L'occasion me semblait pourtant bien choisie, le sujet du jour étant le Kuyo ou prière pour les ancêtres et les défunts. J'étais presque en colère et faillit prétexter un ennui pour repartir mais je fis effort sur moi-même (de plus en plus et selon justement les enseignements d'Okawa, du bouddhisme et de la maçonnerie, la vertu du courage est de mise face à l'adversité inéluctable de le vie qui ne me manque pas...)

J'ai bien fait car j'ai appris (autre ensignement d'Okawa: tout ce qui vous arrive, traitez-le comme une leçon).

Seulemnt quatre personnes se trouvaient dans la petite salle douillette; le sujet n'est pas porteur à l'heure des divertiossements vides. Dont un "ami" qui sitôt que je parlai de la mort de ma mère éprouvait le besoin d'aller aux toilettes; je ne lui en veux pas; les gens soit compatissent soit fuient sitôt ce sujet abordé (âge, expérience, sexe etc jouent leur rôle; j'en ai déjà parlé).
Nous avons visionné un film d'Okawa sur l'après-mort; pour ce médium universel, il y a une après-mort qui nous a déjà été détaillée.
Les deux amaes chrétiennes confirmaient que les prières "servent" à apaiser l'âme des édfunts; chez Okawa, les prières expriment la gratitude envers les défunts.
Yoko nous rappela (on ne me le rappellera jamais assez): tout le monde meurt. Après notre mort, selon ces croyances, nous retrouvons les disparus mais sur terre nous nous réincarnons sans souvenir sauf exceptions de gens qui se souviennent de leur existence passée. En outre, faire le Bien nous assure d'une après-mort sans problèmes.

Je compte consacrer plusieurs billets à la mort selon diverses cultures et philosophies et d'après diverses personnes que je connais et ai connues.

Je reviens à la stupéfiante froideur de Yoko (au point que je ne l'ai pas reconnue, elle en général si chaleureuse):

Plusieurs lectures peuvent en être données: fatigue oui mais on peut dire une parole de réconfort, souci alors pourquoi ne pas se confier à moi; marque de déception que je vienne moins souvent mais pourquoi ne pas s'enquérir au sujet de ma longue absence. Paut-être a-t-elle manifesté un trait de la "mentalité japonaise": qu'est-ce que la mort pour ce peuple qui vit dans la catstrophe permanente (désastre de Fukushima, furie tombée du ciel lors du largage des bombes A, typhons, séismes quotidiens, etc).?N'oublions pas les kamikazes de la seconde guerre mondiale. Ils allaient à la mort sans sourciller; eux ont attaqué la puissante base aéro-navale de Pearl Harbor déclenchant (il était temsp si j'ose dire!) l'entrée en guerre des Etats-Unis avec Roosevelt comme Président dont il a été question plus haut.

Les Japonais se sont montrés exceptionnellement cruels avec les chinois en Mandchourie, en Corée en Indochine. Mais n'oublions pas, nous européens, notre cruauté à l'égard des Protestants, des Juifs, des peuples colonisés; la "grande Allemagne", pays des penseurs et des poètes, s'est particuièrement illustré sous le régime nazi, arppelons-le (l historien hier nous rappelait que l'oubli avec le temps recouvre tout hélas).

Les Japonais sont un peuple d'exception en même temps: formidable vitalité de sa science et de sa technologie, raffinement de sa culture, ancienneté de sa civilisation...

Je me permets de me référer aux ouvrages que j'ai en nombre sur l'Empire du Soleil Levant que je préfère pour des raiosns toutes personnelles à la Chine.

Références si çà intéresse: Karyn Poupée: les Japonais; Le Japon (coll. Bouquins, excellente collection); Japan, an illustrated encyclopaedia, en deux tomes, un des joyaux de ma bibliothèque.