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Choses vues entendues sues
18 mars 2017

Le passé et le présent

Visite à ma mère après une longue absence avec mon frère qui m a paru vielli...

Toujours cette crainte; comment vais-je la trouver?

Première surprise: pas mal de pensionnaires et de nouvelles têtes. Je reconnais ma mère, un peu plus tassée mais cependant reconnaissable. Elle semblait en discussion avec sa voisine. Au premier abord elle nous jette un regard réprobateur (?) puis change esquissant même un sourire...On nous présenté une dame pas trop mal malgré ses 103 ans; il paraît que la doyenne a 106 ans. La France vieillit. 

Je ne regrette pas de mettre rendu dans ce lieu et justement mon frère et moi nous sommes posé la question du bienfondé de nos visites, compte tenu de l'Alzheimer de notre mère: nous reconnaît-elle? Est-ce un devoir moral de nous rendre régulièrement auprès d'elle? Et si nous n'y allons pas le regretterions-nous "après" (je suis incapable de répondre pour ma part; je me surprends moi-même dans mes réactions). J'ai émis l'opinion que d'un point de vue "philosophique" il importe de se confronter au très grand âge et à la mort qui bruisse dans ce type d'établissement...

Nous sommes peu de choses, rien même me disait mon frère. C'est vrai; qu'est-ce qu'une vie humaine? Si peu à l'échelle des temps longs et des espaces que l'astrophysqiue moderne ne fait qu'élargir. Eternel mystère de la vie et du monde. Eternel énigme de notre propre vie. Y a-til un sens à tout çà?

Je répète la formule célèbre de Leibniz que Voltaire n'a pas bien compris ou grossièrement dan son célèbre "Candide": pour le père du calcul infinitésimal, pourquoi quelque chose plutôt que rien? Les philosophes ont le chic de poser des question, intelligentes certes qu ils ne peuvent résoudre.

Cette question leibnizienne est vraiment fondamentale pour moi. 

En dehors de toute approche religieuse qui colmate nos angoisses en apportant des récits compréhensibles, on pouvait très bien concevoir "rien" à la place de "tout"; mais qun entend-on par "rien". Il y a plusieurs "rien". Soit le vide de l'espace, soit le rien de rien sans espace sans temps...

Mais il y a quelque chose et quelque chose de "diaboliquement" compliqué. On dénombre sauf erreur 12 MM de galaxies et je suis sûr que beaucoup d'autres vont être découvertes. Il ya surtout l'espèce dont vous et moi faisons partie. On aurait pu envisager un espace infini avec ses objets célestes sans créature vivante. Selon le journaiste Jean-Claude Bourret qui a consacré sa vie à cette recherche il est sûr qu il existe en dehors d enous d'autres civilisations, certaines plus avancées. Au point d imaginer notre espèce actuelle confrontée à l Homo habilis ou l Homo habilis confronté à l homme moderne; ainsi serait une rencontre avec desêtres venus d'ailleurs...Bourret s'appuie sur une abondante collectionde témoignages d OVNI...

Imaginez un moment que nous entrons ne contact avec des "aliens".Formidable bouleversement comparable à la découverte des terres extra-européennes...

Et Dieu dans tout çà? 

Comment le monde a-t-il été créé? En admettant l'hypothèse qu il y a eu début de l'Univers mais l'éternalisme admet que cet Univers a toujours existé et on revient à Leibniz. Pourquoi (et pourquoi pas)?

Se pourrait-il que des hommes particulièrement "doués" devinent les choses? Les Rishis de l'Inde, le Prophètes de la Bible...

Pourquoi ne pas admettre que ce que disent ces personnages n'aient pas une part de vérité?

La science observe démontre expérimente mais on ne trouve que ce qu on veut trouver. Et démonstration n est pas toujours simple confirmation de telle hypothèse. Tant la nature est complexe et les phénomènes multifactoriels.

Ce qui me fascine pourtant c est cet étrange connaissabilité du monde pour l esprit humain, une sorte de connaturalité des deux...Comme déjà une sorte de sens...

Le célèbre questionnement de Gauguin reste actuel: qui sommes-nous? d où venons-nous? où alllons nous?

Je ne peux me comprendre qu' en connaissant mon passé (Proust et avant lui Zola ont fondé leur cycle romanesque sur cette nécessaire connaissance du passé. Mais de quel passé? Celui de la famille, de la culture, de l'Univesr (Reeves: nous sommes poussières d'étoiles). Nous sommes faits d un empilement impressionnant de passés.

Pour revenir à une échelle plus ordinaire, j ai visité le dite des Anciens de Carnot à Tunis. Bourguiba a été son plus illustre élève. Je me posais la question. Est-il bon pour moi d'y adhérer? Que faire e ce passé? Faut-il le cultiver ou simplement le (re)conaître? 

Difficile de répondre. On connaît les mythes où le personnage central ne doit pas se retourner sous peine de mort. "Laisser les morts enterrer les morts".

L'humaine est toujours à la croisée des chemins; c est un être d histoire et son passé palpite en lui qu il le veuille ou non; sa mémoire est présente comme une ressource et une source. Mais c est un être s inscrivant dans un projet (existentialisme) mais encore il vit vraiment au présent.

Difficile condition humaine écartelée entre trois temps mais plus positivement en mesure de jouer avec ses temps...

 

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