Un climat lourd

Peu, bien peu d'occasions de se réjouir, ici en France et ailleurs en Europe et en Occident (ailleurs dans le monde?)...
Le climat est lourd, pessimiste, défaitiste, alarmiste, et l'air que nous respirons (çà commence là) saturé de microparticules (je n ai jamais eu autant d ecrises d'allergie de ma vie et je tousse plus que de coutume). La campagne électorale française ressemble à une sinistre pantalonnade (mais en Italie, on rit au moins; en Espagne les gens aiment festoyer).

J'ai des échos de la Belgque où les gens sont plus détendus paraît-il.

Le professeur d'Histoire dont je suis les cours sur l histoire de la Russie ( à mon humble avis il insiste trop sur la dimension psychologique; il y a aussi à considérer les données géographiques et géostratégiques comme me le disait un auditeur ancien marin qui connaît bien le vaste monde) pense que notre sentiment de déclin bien réel s'enracine dans la réalité de la démographie française (et au de là européenne). Il est dur de voir sous nos yeux s'enfoncer lentement un continent qui a donné le la durant des siècles au reste du monde. Le Japon largement occidentalisé fait face à un déclin encore plus prononcé. L'accélération d el'Histoire fait le reste. Personnellement je suis très sensible au poids de la démographie (cf Jean-Claude Chesnais, le crépuscule de l'Occident paru en 1995 que j avais dévoré en son temps): faire une petite expérience: regardez des images d'actualités des années 70, mettons et vous observerez la proportion des jeunes versus des personnes plus âgées...

Le déclin de la civilisation europenne est le nôtre, contemporain de notre propre vieillissement et la mort est-elle objet de joie?

Y aura-t-il un sursaut? Viendrait-il de la science, de la biomédecine, d'autres planètes ou, plus probablement le déclin de l'Occident est-il le signe de la fin de l humanité avec celle de lson écosystème qu il détruit avec obstination?