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Choses vues entendues sues
10 janvier 2017

"Mes petits-enfants", moi et Marilyn

Hier reprise après trois semaines du cours sur la Russie, toujours aussi passionné-passionnant. La journée avait pourtant mal commencé. Bousculade dans le métro une personne monte comme une flêche dans le wagon bondé et me pousse vers l'arrière avec violence. Bien entendu je réagis vivement et (il s'agissait d'une jeune femme qui était bien consciente de sa brutalité) je dis: "je ne suis pas un poteau". Des femmes de réagir en ma défaveur et la "pousseuse" de rétorquer qu'on l'a poussée. Colère de ma part; heureusement, je descendais à la station d'après. Toujours chez moi, ce côté marmite norvégienne; prêt à exploser. Je sens bien que, c'est le cas de le dire, un train en cache un autre: cette tension interne quasi permanente se nourrit de mes blesseures très anciennes, des ruptures affectives, de ce que je considère comme le mal dans ma vie.

Je n'aime décidément pas cette ville ni ses habitants. Rien à faire..C'est de toutes façons trop tard maintenant...
Après cet incident (je pense qu'un effet "lundi" a pu jouer dans ma mauvaise humeur et l'agressivité de cette voyageuse) je me rends donc au cours et là une dame près d emoi demande si lundi d'avant il y avait cours (non) et là je comprends (appareil auditif pas au point; parfois je me demande si j ai bien fait de me procurer cette aide coûteuse) que "ses petits-enfants"etc. Cela me fait mal, car moi qui n ai pas de famille, j ai l impression de réentendre un disque rayé; pendant ma période d'activité, mes collègues femmes parlaient, trop souvent à mon goût, de leurs enfants; le temps passe (agréable!) et c est de "petits-enfants" qu'il s'agit à présent.

Ajouter à cela les sms envoyés au jeune homme qui m a aidé lors de mon déménageùent au titre des veoux. Pas de réponse au bout de trois jours.


Je suis triste, angoissé, dépressif, me sens avoir raté ma vie tout au long...J'en ai assez d avaler toute cette chimie...et de payer chaque semaine quelqu'un qui m'écoute (il n'y a personne autrement)

Que faire? (que de fois ai-je usé de cette question?)

A la radio, ce matin, une petite "compensation" alors que j'ai mal dormi et qu'un cours avait été annulé à la dernière minute (évidemment) hier et que j ai des maux de tête.

On a évoqué une expo photos sur Marilyn  à Aix en Provence, ville merveilleuse que j ai visitée. J ai déjà dit l"extraordinaire impact qu a eu sur moi la lecture de ce que je considère comme un chef-d'oeuvre de biographie, l'ouvrage énorme de Donald Spoto sur la même. Je me trouvais l'été avec mes parents dans notre pied à terre de Trouville...Je n'ai pas lâché ce livre qui m a touché au coeur, au double sens de "affectivement" (fragilité et génie d'actrice de cette femme disparue si tôt, vie de malheurs) et, je pense, au coeur de mon être comme si au delà de la différence des genres je reconnaissais en cette femme des analogies avec ma propre vie (le génie en moins). Cet été-là (tiens me revient en mémoire le si beau film, poignant et poétique "l été 42") de je ne sais plusq uel réalisateur américian: je me tenais en bout de jetée tout près du phare et je dévorais ce livre-pavé (je savais qu il y avait de quoi lire pour un bon mois). J'oubliais tout et j'étais transporté ailleurs tout en étant détendu par l'air du large, le soleil, la douceur de la température en Normandie. Le tout magnifiquement servi par la qualité de l'écriture. Je me promets de relire Spoto. Cet auteur inspiré par son modéle m'a inspiré à son tour et aidé à supporter une vie bien ingrate. Comme celle, un peu, de cette femme, vulnérable et candide...

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