Température météo météo intérieure
Comme tous les matins je tiens ce blog, une sorte de prière, un "remède", un confident silencieux, une chambre d écho, un petit jeu (?), une manière de me prouver que je suis toujours vivant?
Toujours vivant...Hier la température a chuté brutalement et nième rhinite interminable qui avait débuté timidement ce dimanche. Prise de médicaments et précautions. Rien n y a fait. Ce qu je craignais s est produit. J avais un cours (j essaye de les honorer tous) et le temps était éxécrable. Le nez ne cessait de couler et j ai usé des dizaines de mouchoirs pendant le cours qui a en plus duré plus longtemps que prévu...
Et alors, la belle affaire! Justement c est le noeud de ma difficulté à vivre cette période (l âge accentue les traits de caractère, n arrange rien); une grande dramatisation...
Je dois jouer plusiuers rôles à la fois en improvisant constamment (déjà un seul rôle à jouer c est dur!): moi-même, ma mère, le médecin, l infirmière, le compagnon, le bricoleur ("plus nul que moi tu meurs")
Je suis désemparé, vraiment...
La peur est le coeur c est le cas de le dire de mon "complexe affectif" actuel, la peur camouflée, équilibrée, assourdie, oubliée, désactivée ne serait-ce que quelques moments par ce jeune homme qui m a aidé lors de la longue série noire de mon changement de domicile et à qui j ai rendu au centuple...
Plus rien ni personne...à présent.
Voilà la vie...
Le Petit Prince que j ai du m inventer quelque peu s est "absenté".
Souvent je me dis tant la vie reprend ce qu elle vous a offert qu il aurait mieux valu ne pas avoir eu ce lien...Le prix à payer plus tard est bien trop élevé!
En ce moment, je tiens encore grâce à la thérapeute à qui je confie la douleur de vivre, à de petiis instants fugitifs (le chat de rez-de-chaussée qui me fixe longuement), à mes "drogues" (je l ai dit: je m en passerais volontiers à cause des effets secondaires), à C. qui se reconnaîtra et qui veut bien me consacrer par mails interposés un petit moment.
Un peu de grand air venu du froid., qui m extrait de cette ville pénible (la "mode" à présent: les circuits des lignes de bus sont modifiées comme çà, à cause d incessants travaux; de plus les attentes sont souvent trop longues; quant au métro...j en parlerai une autre fois).
Il n y a pas de miracle et la vie est un partenaire imprévisible, indifférent (je suis d accord avec toi C.), parfois comme hostile...Je ne suis pas devenu parano, du moins je l espère...
Laisser faire, lâcher prise, oui je m y efforce mais tout mon passé ne m a pas préparé à cette rudesse, à ce chavirement, à cet esseulement brutal; il pèse fort...