La comédie de la vie

Encore un "sombre dimanche"...

Pas en forme physqiue en plus...

Mais je repense à la journée d hier comme à une diversion; à une séance de la société de pensée un Africain nous explquait doctement que chez eux l individu se diluait dans le groupe; nous avons une relation différente ici où l individu; parait-il une conquête (à mon humble avis, plus maintenant, à ce degré de valorisation, j en ai  souvent parlé). L après-midi cours chez un élève gentil mais trop passif; Molière et le jeu de dupes du mariage. A travers ces deux exemples les hommes de culture différente sont soumis à des normes de jeu collectif avec ses ratés mais aussi ses régulations. On sent bien (je ne suis pas anthropologue) que les sociétés africaines ont leurs règles de fonctionnement qui ne sont pas les nôtres d où les malentendus fréquents au plan des "affaires". Je répondais à mon aimable correspondant d Outre-Atlantique qui a la patience et le mérite de me lire et de commenter cette prose; cet homme a beaucoup vécu et beaucoup souffert mais il me donne des leçons de vie; j avoue que parfois j ai du mal à répondre car je me sens si loin de son "niveau de réalisation". Je reste empêtré dans les ruses d un égo manipulateur, créatif, falsificateur...D où l intitulé de ce blog...La vie est une comédie (Molière avait choisi le parti de la comédie parce qu il vaut mieux mettre les rieurs de son côté; on n aime pas les grincheux...

De manière plus décisive, pour moi (d autres?) c est le problème de la vérité qui se joue (ah toujours le "jeu"). Le "qui suis-je"?". Chez cerains peuples on demande: "d où viens-tu? où vas-tu?". Question décisive mais l est-elle à ce point? N est-ce pas une question d intellectuel? Je suis ce que je fais ce que je réalise d emes potentialités, ce que je sens, ce que je comprends. Où est la vérité? Elle sort de la bouche des enfants dit-on, de leur corps... Très vite la société va verrouiller tout ça. L adulte aura été form(at)é pendant des années par diverses institutions et la force des choses c est souvent la force des habitudes, ce qui me fait songer à Gurdjieff qui nous comparait à des gens ensommeillés.

La vérité de nous-mêmes qu elle est elle enfin? Encore une fois, question difficile. Pouce: je demande à Midal de m aider; dans son excellent clip tout récent sur le corps (question de disssert allez! c est le vieux pédago qui parle: qui est vrai le corps ou le mental?) il nous donne des exemples où on est en harmonie avec son être, corps et esprit  unis; là on s oublie, on est engagé pleinement, un autre régime  d être se met à vivre; il donne l exemple de la nage et moi je mentionnerais celui du chant.

Le temps est vidé de sa substance ordinaire, réduit à un présent vibrant, le moi est transcendé par la beauté du geste, la division corps-mental dépassée,  l union avec le monde effectuée.

Est-ce dans ces expérences rares que le sujet humain se réalise au sens de "devient réel", donc vrai?