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Choses vues entendues sues
22 juin 2016

Beau temps

Bien des tracas en cette période de ma vie où il faut faire avec la solitude qui parait-il sera dans un proche avenir résorbée par les robots (on parle déjà de robots-médecins, -chirurgiens, -soldats, etc. Mais alors quel métier pour les jeunes?). L'accident violent sur une belle route de Normandie complique une vie déjà difficile? Ainsi ce matin devais je faire face à des palpitations cardiaques: pourquoi ces palpitations? garves? anodines? Personne à qui se confier. Personne pour vous soutenir, vous réconforter. Voilà le sort de nombreuses personnes vieillissantes. On a interêt à être en bonne santé, en relativement bonne santé, disons.

J ai beau me dire que je ne suis pas seul à être seul, que c est un sort banal, cela ne me sert pas: une éducation hyperprotégée m'avait habitué à avoir toujours un soutien, même virtuel sous la main; ce n est plus le cas.

Je ne sais pas quelle solution à ce problème: ou si, deux solutions se donner la mort (mais je n ai pas ce courage...Paradoxe mais c est ainsi) ou se jeter "à corps perdu" dans la quête spirituelle, la pratqieu de la méditation du yoga etc; ici la difficulté est que cette "issue" serait très neuve pour moi; comment s'acclimater à une nouvelle manière d être?

Au fond la question qui sous-tend cette difficulté de vivre est: pourquoi vivre? qui et quoi me rattachent à cette vie? je crois que l'angoisse qui m étreint dans cette solitude et dans une période noire de l'Histoire nationale, ne pourrait dans une certaine mesure être "dépassée" que par de puissantes raisons de continuer à vivre et à ce point précis le destin individuel rejoint le destin collectif.

Or il n y a plus de destin collectif, de "monde commun" comme disent les philosophes dans lequel se reconnaitre, jeter les bases d'une identité, trouver des forces, puiser l'espérnce, transcender son ego affaibli ou malade. On continue à,vivre, on consent à le afire pour quelqu un qui tient à vous, à qui vous tenez ou pour une cause en qui vous croyez. Rien de tel...Alors...

Oui pourquoi le titre: praceq u il fait beau ce jour et que in fien cel ne m avance guère hélàs.

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Commentaires
P
J'avoue que le phrase : " se donner la mort" me donne toujours des frissons dans le dos.<br /> <br /> Je préfère l'idée de se battre. Pour moi, la lumière est toujours au bout du tunnel.
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